Le « low-poo » ou la détox des cheveux

Après le « Slow », le « Low », ce qui représente une évolution logique. Mais ici, il est question de « low-poo ». Ce mot valise est la contraction de low, pas beaucoup, ou faible, et de poo, pour shampoo ou shampoing en Anglais. Parfois, on parle aussi de « co-wash ». Pour résumer, ce courant désigne des produits pas agressifs pour le cuir chevelu. Dans la pratique, c’est arrêter d’utiliser des shampoings classiques, et les remplacer par des shampoings doux, ou plus exactement, des soins lavants ou nettoyants. Les ultra choisiront carrément la méthode radicale, soit le « no-poo ». « No-poo », pas de poux ? Cool ! Non, tout simplement pas de shampoing, juste du bicarbonate de soude (LOL). Mais ce n’est pas de cela dont il s’agit ici, même si la tendance prend.
 
Le buzz autour du « low-poo » a commencé il y a deux ans. Il cumule plusieurs courants, les tendances bio et « Slow » qui ont le vent en poupe. Au-delà, il s'inscrit dans le débat crucial qui agite en ce moment, le Landerneau des écolos : faut-il se laver tous les jours, en sachant que ce n’est pas idéal pour la peau, et encore moins pour la planète ? Mais revenons à nos moutons. Pardon à nos cheveux. Le « low-poo » découle aussi du constat que la mousse est nocive. Elle contient des « tensioactifs, une base lavante et détergente » peut-on lire sur le site femininbio.com. Nombre de shampoings traditionnels contiennent en effet des substances chimiques, silicone, sulfates ou parabène. Résultat, certaines marques lancent des produits « low-poo ». On peut citer Aveda, Biolage ou Yves Rocher avec son Low Shampoo. Les soins nettoyants qu’elles proposent ne contiennent pas d’agents moussants. Mais ces produits plus doux, sont plus proches de démêlants que de shampoing. Si on a le cheveu sale ou gras, ce n’est pas idéal…