Speedy Life
Carrière

Numérique et filles : casser codes et clichés


Mercredi 18 Mars 2015





On sait que les filles ont du mal à se faire une place dans les écosystèmes numériques. Pour tenter d’y remédier, il faut saluer l’initiative de Microsoft cette semaine : Digigirlz, ou 350 collégiennes issues de ZEP pour tenter de « casser les codes. »


Si la starlette Kim Kardashian voulait « casser Internet » en posant nue, l’enjeu est ici autrement plus sérieux. Il s’agit de casser les codes et les clichés inhérents au numérique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : d’après l’entreprise américaine Microsoft et le hashtag #jeunesse numérique, si sept filles sur dix aiment les sciences, seulement deux en feront leur métier. On salue donc la seconde édition de Digigirlz, à l’initiative de Microsoft, en partenariat avec les associations Zup de Co et FACE 93, (Fondation Agir Contre l’Exclusion) qui s'est déroulée cette semaine.

350 collégiennes issues de ZEP, les zones d’éducation prioritaire, de Paris et de sa région, ont donc été accueillies sur le campus de Microsoft à Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine. Pour elle, il s’agissait de s’entraîner au langage informatique, de s’initier au code, de programmer un robot, de développer leur propre jeu vidéo. L’idée : découvrir l’univers et les métiers du numérique via des expériences et un job dating avec des professionnels du secteur. De quoi « créer une étincelle » et des vocations en cassant les codes, rapporte le site de 20 Minutes.

Béatrice Matlega, responsable de la politique de citoyenneté chez Microsoft, en charge de cet événement, explique à 20 Minutes : « il y a toute une palette de métiers dans le numérique » auxquels les adolescentes ne pensent pas forcément. Souvent, elles continuent d’associer informatique et numérique à des domaines réservés aux garçons. Un développeur qui prenait part à l’événement mardi 17 mars analyse : « Dans leurs têtes, l’informatique est associée à garçon et compliqué. Nous démystifions donc cela en leur faisant un premier apprentissage de la logique du code », rapporte 20 Minutes.fr. Et Béatrice Matlega de conclure : « pas la peine d’avoir un parcours monstrueux et d’être excellent en mathématique. Ces métiers sont basés sur l’égalité des chances d’où la volonté de faire venir des jeunes filles de ZEP. » Allez, la Girl Tech !

Numérique et filles : casser codes et clichés




Dans la même rubrique :
< >