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Quand le «quantified self» se mêle des émotions


Vendredi 5 Février 2016





Aujourd’hui, le courant de « la mesure de soi », s’inscrit dans une autre dimension. Précisément, celle des émotions , amoureuses évidemment.


Quand le «quantified self» se mêle des émotions
Briser le cœur, avoir le cœur qui bat la chamade ou un coup de cœur… Jusqu’à présent, le quantified self se limitait surtout à  enregistrer des performances physiques, sportives ou des indicateurs de notre santé, via des applis ou des objets connectés. Aujourd’hui, il semblerait que le mouvement de « la mesure de soi » - mesurer ses données personnelles, les analyser et les partager - s’inscrive dans une autre dimension. Celle du cœur, précisément. Mais pas du cœur-rythme cardiaque, plutôt celui des affaires de cœur.

Ainsi, explique 20minutes.fr, « la mesure du rythme cardiaque par certains capteurs d’activité et montres connectées ne sert plus uniquement à quantifier nos efforts, mais aussi nos émotions. » Et sur ce terrain, quand on dit « émotions » on a vite fait de glisser vers les « émotions amoureuses. » Le coeur dont on parle ici, à donc plus à voir avec le cœur qui vibre ou le coup de cœur, qu’avec le nombre de pulsations minute au cours d’un effort. Quoi que.
 
Avec l’application mobile française Once justement, il ne s’agit que de cela. Cette application de serious dating, « relation durable » en Français, entend bien contrer Tinder et Happn. Pour cela, elle ajoute à ses recommandations, les fonctionnalités de monitoring cardio propres aux montres d’activité Android Wear et des trackers utilisés par la marque Fitbit. L’idée ? Lier rythme cardiaque et émotions suscitées par une rencontre. Ainsi, le concept de Once est de « mesurer votre rythme cardiaque lorsque vous découvrez le visage de « LA » personne que l’appli vous propose de découvrir toutes les 24 heures. »
 
Après, le raisonnement est très simple : si votre cœur palpite, c’est que cette personne a des chances de vous plaire et de vous correspondre. Simpliste ? Le fondateur de Once, Jean Meyer, y croit dur come fer. D’ailleurs, il cite une étude conjointe de l’Université de Pennsylvanie et de l’Hôpital Thomas Jefferson, dans laquelle les participants qui se retrouvaient « face à une personne qui leur plaisait », avaient « leur rythme cardiaque qui augmentait parfois de 20 % de façon inconsciente. » Demain, donc, muni de Once, l’appli pourrait vous indiquer que le palpitant de Kevin est monté à 120 en voyant votre photo. À condition, bien sûr, que Kevin porte un capteur d'activité. Attention toutefois, à la crise cardiaque.