Speedy Life
Actu

Vingt millions d'enfants n'ont pas bénéficié de certains vaccins vitaux en 2018


Clarisse Rosius
Vendredi 26 Juillet 2019





Près de 20 millions d'enfants dans le monde - plus d'un enfant sur 10 - n'ont pas reçu en 2018 les vaccins vitaux, notamment contre la rougeole, la diphtérie et le tétanos, selon les nouvelles données publiées par l'OMS et l'UNICEF.


Source : Pixabay, image libre de droits
Source : Pixabay, image libre de droits
À l'échelle mondiale, depuis 2010, la couverture vaccinale par les trois doses du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) et une dose du vaccin antirougeoleux se maintient à environ 86 pour cent. Bien qu'élevée, cette couverture est insuffisante. Un taux de 95 pour cent est nécessaire - à l'échelle mondiale, dans tous les pays et toutes les communautés - pour assurer une protection contre les flambées de maladies évitables par la vaccination.

«Les vaccins sont l'un de nos outils les plus puissants pour prévenir les flambées et préserver la sécurité mondiale», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé. «Bien qu'aujourd'hui, la plupart des enfants soient vaccinés, ils sont encore trop nombreux à être laissés de côté et ce sont souvent - ce qui est inacceptable - ceux qui sont le plus exposés au risque de maladie - les plus pauvres, les plus marginalisés, ceux qui sont touchés par les conflits et obligés de fuir leurs foyers - qui sont régulièrement oubliés.»

La plupart des enfants non vaccinés vivent dans les pays les plus pauvres, et se trouvent de manière disproportionnée dans des États fragiles ou touchés par les conflits. Près de la moitié vivent dans 16 pays seulement - l'Afghanistan, l'Éthiopie, Haïti, l'Iraq, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Pakistan, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo (RDC), la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, la Syrie, le Tchad et le Yémen.

Si ces enfants tombent malades, ils sont exposés à un risque de graves complications, et sont moins susceptibles d'avoir accès aux traitements et aux soins qui permettraient de les sauver.