Soldes : un, deux, trois, partez !

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Soldes : un, deux, trois, partez !
Soldes : un, deux, trois, partez ! | Speedy life

Ça y est, depuis ce matin, les soldes d’été sont lancés, et avec leur coup d’envoi, on se demande pourquoi tout cela nous rend folles.

Pendant cinq semaines : la folie. Il y a déjà la folie du Foot, mais là, la folie est d’un tout autre genre. C’est celle des soldes d’été, qui commencent aujourd’hui. Certaines acheteuses, après moult repérages, sont prêtes, à camper devant les grands magasins, un peu comme certains fondus dorment devant les Conservatoires de musique pour obtenir une place pour leurs enfants…

Dans la société de consommation dans laquelle nous vivons, il ne faut pas s’étonner de cette hystérie, parfois sans limites, s’arracher des mains la pièce convoitées, quand ce n’est pas s’arracher les cheveux tout court, ou se faire écraser ! Bonne ambiance… Le graal, est d’attraper avant tout le monde, une pièce à prix réduit, que ce soit, à -20%, -30%, -40% ou -50%.

D’ailleurs, les premiers jours, les réductions plafonnent souvent. Elles baissent ensuite lors de démarques successives, pour souvent arriver, cinq semaines plus tard, et à la fin des soldes, à de véritables affaires, parfois même, à moins de 70% de leurs prix. Évidemment, dans ces cas là, c’est plus compliqué de décrocher le gros lot, si on fait une taille standard ou une pointure dans la moyenne, comme un 37.

Bizarre pourtant cette folie, même si on comprend qu’il n’y pas de petites économies, et que parfois, à la vue de certains prix, on peut tomber à la renverse. Sur le site 20minutes.fr, Gérard Mermet, sociologue de son état, avance des explications qui rendent plus rationnelles, ces comportements a priori irrationnels.

En effet, il explique que les soldes s’inscrivent dans « un effet d’entraînement » chez les gens. Ainsi, il y a une « une dimension mimétique dans l’usage des soldes. On imite inconsciemment ce que font les autres. » En agissant ainsi, cela donne, même si cela est une illusion, l’impression d’appartenir à un groupe, et au-delà, à un groupe aguerri et informé qui fait des affaires en or. Par ailleurs, dans ce mimétisme, inconsciemment, le fait de vouloir posséder le même objet, lui confère une valeur encore plus grande, donc l’obtenir devient primordial, même en marchant sur le pieds des gens. 

Bernard Mermet, qui analyse avec finesse les comportements de consommation, décrypte aussi un effet de leurre par rapport à la perception des prix pendant les soldes. Prix, qui découle d’un prix de départ non soldé, et par la même, souvent prohibitif. Donc, les consommateurs ont la sensation de faire une affaire, et associée, ils ressentent une impression de plaisir, non coupable. Et c’est vrai pour 76% des Français. Allez, à vos marques !!

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