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Vite dit!

Face à Jean-Jacques Bourdin Valérie Pécresse évoque la plainte qui le vise


Clarisse Rosius
Mercredi 19 Janvier 2022





Valérie Pécresse a mis Jean-Jacques Bourdin en difficulté mardi 18 janvier en introduisant sa prise de parole par l’évocation de l’enquête pour harcèlement sexuel qui vise le présentateur.


Impression d'écran BFMTV
Impression d'écran BFMTV
C’est la raison pour laquelle on s’interrogeait sur le rôle de Jean-Jacques Bourdin dans le traitement de la campagne présidentielle. Visé par une enquête judiciaire après une plainte pour harcèlement sexuel par une ancienne collaboratrice, le présentateur qui a fait des questions gênantes sa marque de fabrique risque en effet de voir sa méthode interview fragilisée. Le pressentiment n’a pas tardé à se vérifier. « Dans ce contexte, Le Figaro a révélé mardi après-midi que la leader de la droite avait accepté de maintenir sa présence à l'émission si elle pouvait l'introduire par un propos préliminaire.  Dès le début, la prétendante LR a bien rappelé, droit dans les yeux de l'animateur, «qu'elle s'est posé la question de sa participation ce soir en raison de l'ouverture d'une enquête par la justice  à la suite d'une plainte déposée contre Mr Bourdin pour tentative d'agression sexuelle.» Dans une ambiance glaciale et gênante, Valérie Pécresse précise que Jean-Jacques Bourdin « conteste fermement ces faits»«que c'est à la justice de les trancher» et «qu'elle respecte la présomption d'innocence à laquelle chacun de nos compatriotes a le droit.» Sans un mot du présentateur, la leader de la droite poursuit : « Si ces accusations sont avérées, elles sont graves et elles doivent être condamnée», rapporte Le Figaro dans un article dédié à ce sujet.

Pour la première fois, la candidate LR a abordé de façon frontale et assumé le sujet des violences faites aux femmes. S’appuyant sur cette situation particulière pour s’engager sur lce sujet épineux  :  « Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte : la loi du silence, c'est fini! »

Ajoutant que la parole des femmes devait être soutenue, avant que le présentateur se refuse à commenter et laissant la justice faire son travail. Puis que l’émission suive son cours avec des interrogations et débats politiques plus classiques et attendus.