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Comme Greta Thunberg, tous unis pour le climat


Clarisse Rosius
Vendredi 22 Mars 2019





Les émissions de CO2 ont atteint un niveau record en 2018 à l’échelle mondiale. C'est ce qui a amené Greta Thunberg, lycéenne suédoise de 16 ans, à lancer le mouvement mondial des «Jeunes pour le climat». Ce mouvement incite les étudiants du monde entier à protester chaque semaine pour demander que l'on aille plus loin dans la lutte contre le changement climatique.


Source : Wikimedia, image libre de droits
Source : Wikimedia, image libre de droits
A la suite de Greta Thunberg, Plusieurs villes et régions européennes ont exprimé leur appui au mouvement des «Jeunes pour le Climat». Leur objectif : appeler l’Union Européenne à revoir à la hausse ses ambitions pour maintenir le réchauffement en dessous de 2 °C.

En effet, les villes et les régions de l'Union européenne ont apporté leur soutien aux mouvements de protestation de la «Grève mondiale pour l'avenir», qui ont rassemblé le 15 mars dernier des centaines de milliers de jeunes réclamant des mesures d'urgence pour lutter contre le réchauffement climatique. Au cours du Sommet européen des régions et des villes organisé à Bucarest, les élus locaux et régionaux ont ainsi réitéré leur appel pour que l'UE s'engage à maintenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à parvenir à une Europe neutre en carbone d'ici 2050.

 

L'appel des jeunes militants climatiques

Dans un communiqué, le Comité européen des régions (CER) explique que le dernier rapport scientifique sur le changement climatique, publié par le GIEC en novembre 2018, montre qu'il reste « moins de 20 ans pour éviter une catastrophe climatique qui rendra le réchauffement planétaire hors de contrôle. » Les scientifiques préviennent ainsi que, si les tendances actuelles se poursuivent, « les températures mondiales s'élèveront de 3 °C d'ici à 2100, ce qui entraînera des dommages irréversibles pour la biodiversité et la survenue de situations météorologiques extrêmes. »

Faisant référence à une déclaration récente de la jeune militante climatique suédoise, Greta Thunberg, Karl-Heinz Lambertz, Président du Comité européen des régions, a déclaré: «Les jeunes descendent dans la rue avec une demande simple aux dirigeants de la planète: tenir les engagements qu'ils ont pris pour le climat à Paris. C'est au niveau local que la lutte contre le changement climatique sera gagnée. Les villes et les régions vont au-delà des ambitions affichées au niveau national. L'UE s'est fixé des objectifs et augmente ses investissements, mais ce n'est toujours pas suffisant: il faut faire plus pour permettre aux collectivités de mener à bien la transition, créer des emplois verts, mettre en oeuvre l'efficacité énergétique et réduire davantage les émissions. Le message de la science est clair. Les jeunes ont fait leurs devoirs. C'est à nous maintenant qu'il revient de protéger la planète et leur avenir, raison pour laquelle nous demandons une Europe neutre en carbone d'ici 2050».
 

S'exprimant lors de ce Sommet auquel participent également 150 jeunes élus locaux européens, le premier vice-président du Comité européen des régions, Markku Markkula, a de son côté déclaré: «Personne ne peut contrecarrer le changement climatique à lui seul. Chacun doit faire sa part. Notre seule chance de succès est que tous les niveaux de gouvernement unissent leurs forces avec l'industrie et les entreprises pour stimuler une innovation de haute qualité. Nous devons intégrer les objectifs de développement durable de l'ONU dans l'action politique. Il faut toutefois plus que des mots, nous avons besoin d'investissements. L'UE et les fonds publics peuvent contribuer au cofinancement de l'investissement, mais nous devons avant toutes choses créer à l'échelon local un environnement propice en laissant s'épanouir les entreprises durables et en les encourageant.»



 




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