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Une grande figure du féminisme s'est éteinte


Clarisse Rosius
Mercredi 22 Juin 2016





La romancière et essayiste Benoîte Groult, figure du féminisme français, est morte.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal La Marseillaise explique que « la romancière française est décédée mardi à Hyères à l'âge de 96 ans », ajoutant qu’elle « s'était imposée comme l'une des grandes voix de la littérature féministe française du XXe siècle. »

La romancière « s'était fait connaître dans les années soixante-dix par un livre au titre provocateur, ‘Ainsi soit-elle’. »

Sa fille, Blandine de Caunes, a indiqué : « Elle est morte dans son sommeil comme elle l'a voulu, sans souffrir. » La romancière est décédée à Hyères (Var) où elle résidait. « Elle a eu une tellement belle vie. Il y a le choc de la mort mais c'est mieux ainsi car elle n'allait pas très bien », a ajouté sa fille.
 

Une grande figure du féminisme

Le président de la République François Hollande a assuré : « Avec Benoîte Groult disparaît une belle et grande figure du féminisme. Par ses livres comme par ses engagements, elle a guidé et accompagné la conquête de chacun des droits qu'elle revendiquait pour les femmes, à commencer par celui de disposer de son corps. »

La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a ajouté : « Toutes ses œuvres, ses romans comme ses essais, témoignent qu'être féministe, c'est raconter le monde avec la volonté de rendre visible ce qui est invisible : les avortements clandestins, les mutilations sexuelles, la misogynie, le déclin de la vieillesse... »

L’article souligne que Benoîte Groult « avait signé seule en 1972 un premier roman, ‘La Part des choses’ ».

Trois ans plus tard, « Benoîte Groult avait publié « Ainsi soit-elle », un essai virulent sur la condition imposée aux femmes. Ce livre-manifeste était devenu un éclatant succès de librairie avec un million d'exemplaires vendus et de multiples traductions. »

Née le 31 janvier 1920 à Paris « de parents plutôt mondains (son père est décorateur, sa mère, sœur du couturier Paul Poiret, est elle-même styliste), Benoîte Groult, connaît une enfance aisée dans le Paris des années folles. »

Sa famille excentrique façonne « une adolescente réservée, voire complexée car sans cesse rabaissée par une mère qui ne la juge ni assez belle, ni assez brillante. »

Lire l’intégralité de l’article de La Marseillaise ici.
 




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