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Jeux Paralympiques de Tokyo : la France a fait beaucoup mieux qu’à Rio


Clarisse Rosius
Lundi 6 Septembre 2021





Avec cinquante-quatre médailles, les athlètes Français des Jeux Paralympiques de Tokyo ont décroché deux fois plus de récompenses qu’aux Jeux de Rio en 2016. Une quatorzième place honorable et encourageante a l’approche des prochains jeux à Paris.


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Quatorzième ce n’est pas merveilleux mais c’est déjà beaucoup mieux. « Avec deux nouvelles médailles lors de la dernière journée des Jeux Paralympiques de Tokyo (dont une en or), dimanche, la France termine 14e au classement des nations. En douze jours, elle aura totalisé 54 médailles, dont 11 titres, près du double par rapport aux Jeux de Rio, il y a cinq ans. Alors que les Jeux Paralympiques de Tokyo se sont clos ce dimanche, après avoir été largement dominés par la Chine qui figure en tête du tableau des médailles après avoir raflé 207 podiums dont 96 titres, la France termine à la 14e place du classement des nations grâce à deux nouvelles médailles en badminton, une en or (Lucas Mazur) et une en argent (Mazur et Faustine Noël) », raconte L’Equipe.

Avec onze médailles d’or, quinze d’argent et vingt-huit de bronze, les athlètes Français ont répondu présent en termes de spectacle et d’enjeux pour leur public. Et si l’on compare aux vingt-huit médailles de 2016 aux Paralympiques de Rio, c’est encourageant pour les Jeux à Paris en 2024. 

Une fois cet enthousiasme relevé, il faut tout de même reconnaitre que la France n’est pas une grande nation des Jeux paralympiques et s’interroger sur les raisons. Car si l’on retire les habituels Chine (1er 207 médailles dont 96 en or), Etats-Unis (3ème 104 médailles dont 37 en or) et Russie (4ème 118 médailles dont 36 or) et leurs puissances démographiques, on ne peut que s’étonner de voir le Royaume-Uni (2ème avec 124 médailles et 41 or) mais surtout les Pays-Bas (5ème 59 médailles dont 25 or), l’Ukraine (6ème 98 médailles dont 24) et même l’Azerbaïdjan (19 médailles dont 14 or) devant nous. Signe qu’il y a encore beaucoup à faire en termes d’infrastructures et de développement des activités sportives pour les personnes handicapées.