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Le courrier va devenir un privilège de riches


Clarisse Rosius
Lundi 3 Août 2020





La Poste annonce que les prix des affranchissements vont augmenter de 4,7% en moyenne en 2021. Pour envoyer une simple lettre, il faudra désormais payer plus d’un euro.


Creative Commons - Pixabay
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Envoyer une lettre coute de plus en plus d’argent. A tel point, que désormais avant de poster un courrier, nous allons sérieusement nous poser la question puisque la barre symbolique de l’euro a été franchie pour le timbre vert. « Ainsi, il faudra débourser 12 centimes d'euros de plus qu'à l'heure actuelle pour l'achat du timbre rouge prioritaire (1,28 euro) et 11 centimes de plus pour le timbre vert qui franchit, pour la première fois, le seuil de l'euro (1,08). En janvier prochain, le prix du timbre rouge, par exemple, aura plus que doublé en l'espace de dix ans. Pourtant, entre 2011 et 2014, les prix étaient restés assez stables. Mais, depuis 2015, l'augmentation est considérable » rapport Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Alors que l’objectif est toujours de laisser des tarifs abordables, la baisse continue des volumes oblige à augmenter petit à petit les tarifs d’affranchissement. « Pour expliquer cette nouvelle hausse de la gamme tarifaire, La Poste a justifié, dans un communiqué de presse, que l'augmentation est nécessaire pour « assurer la pérennité du service universel avec une qualité élevée dans un contexte d'accélération de la baisse des volumes du courrier, et de continuer à moderniser les offres pour répondre aux usages et aux besoins de ses clients ». « Il y a une baisse significative des volumes de courrier », insiste le groupe La Poste auprès du Parisien. « En 2020, cette diminution des volumes va se traduire par une perte de chiffre d'affaires de plus de 650 millions d'euros », ajoutent-ils. L'entreprise fait aussi part de son intention de « moderniser et adapter » son réseau industriel, notamment pour répondre au défi de l'essor des colis nationaux et internationaux », ce qui représente « des dépenses cumulées de plusieurs centaines de millions d'euros » » appuie le quotidien.

La hausse a été validée par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) qui a pris note de l’enjeu du maintien de ce service d’utilité publique dont l’équilibre financier est très fragile.




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