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​Harcèlement sexuel : des centaines d’employés Google manifestent


Clarisse Rosius
Vendredi 2 Novembre 2018





Jeudi 1er novembre, aux quatre coins de la planète, des employés Google ont fait grève pour dénoncer le comportement du groupe face à des cas de harcèlement sexuel. Un article du New York Times avait en effet dénoncé les tentatives de dissimulation du groupe de harcèlements par des dirigeants du groupe.


Creative Commons - Pixabay
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Qui a dit que les mouvements de protestation n’avaient lieu qu’en France ? Alors que nous étions en jour férié, aux quatre coins du monde, des employés de Google ont battu le pavé pour dénoncer la façon avec laquelle leur direction avait géré des cas de harcèlement sexuel. « Le mouvement au sein de cette entreprise symbole de modernité est parti d’un article du New York Times  paru la semaine dernière : le quotidien affirmait que Google avait couvert ces dernières années une série de cas de harcèlements sexuels impliquant des hauts responsables, dont Andy Rubin, créateur d’Android, parti du groupe en 2014 avec une indemnité de 90 millions de dollars » nous apprend 20 Minutes .
 
Irlande, Japon, Singapour, Inde New York et Moutain View, les salariés du groupe ont arrêté de travailler à 11h heure locale. Les centaines de personnes qui se sont manifestés ont souhaité dénoncer le scandale mais aussi inviter la direction à prendre des mesures drastiques en faveur de l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes. « Les organisateurs réclament la parité des salaires et des promotions à des postes de direction, la publication d’un rapport annuel sur le harcèlement et la fin des arbitrages internes forcés, souvent accompagnés de la signature d’une clause de confidentialité en cas de plainte aux ressources humaines » explique le journal gratuit français.
 
La direction a en tout cas opté pour le mea culpa et non la négation. En réaction à l’article du New York Times Google avait reconnu qu’un responsable de sa division X de recherche avait importuné une femme qui candidatait en 2013. Puis un mail interne a été envoyé aux salariés après la publication de l’article pour faire le point sur la situation. Le PDG du groupe affirmait alors qu’une cinquantaine de salariés dont treize hauts responsables ont été renvoyés pour des cas de harcèlement ces deux dernières années.




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