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Coronavirus : les intox fleurissent sur internet


Clarisse Rosius
Mercredi 29 Janvier 2020





Les fausses informations sur des colis infectés par le Coronavirus et des risques imaginaires se sont multipliés ces derniers jours. L’incertitude et l’attente d’éléments de la part des chercheurs ne sont décidément pas au même rythme que les réseaux sociaux.


Creative Commons - Pixabay
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Ne pas savoir et patienter, c’est décidément trop dur pour les réseaux sociaux. C’est assez systématique : quand une information ou un événement suscite un intérêt massif du public, des fausses nouvelles viennent combler le vide. De ce point de vue, le Coronavirus est un cas d’école. Les faits et éléments distillés par les chercheurs, autorités sanitaires et responsables politiques n’assouvissent pas la curiosité voire l’inquiétude de nombreuse personne.

« Cela fait plus d’une semaine que le coronavirus revient chaque jour sur Twitter, parmi les hashtags les plus utilisés. Mais en France, depuis une semaine, un autre mot clé est apparu : AliExpress. Comme un symbole des craintes de transmission de l’épidémie, la plateforme d’achat en ligne, détenue par le Chinois Alibaba, s’est attiré les doutes et les peurs. Rapidement, la tendance a pris de l’ampleur, et la crainte des colis en provenance de Chine a atteint de nombreuses personnes, tout comme l’ensemble des plateformes de ventes (Amazon, Wish, …). En vue de la couverture et de l’impact mondial que possède l’épidémie, il est certain qu’une telle tendance pourrait avoir de grosses répercussions dans l’univers de la tech, faisant partie des principales ventes de ces géants du e-commerce » a repéré Presse CitronOr malgré les précautions nécessaires à prendre puisque le virus n’est pas encore bien compris par les épidémiologistes, rien ne permet d’affirmer que le virus se répand différemment qu’une grippe.

Cette rumeur est celle qui a pris le plus d’ampleur. A tel point que des chercheurs et les autorités sanitaires françaises ont mis au clair les données scientifiques connues actuellement. Ce n’est pas le cas pour la plupart des rumeurs et chaines de fausses informations qui naissent parfois d’un titre mal compris, d’une théorie fumeuse qui se répand ou de la malveillance. De l’huile sur le feu dans un dossier qui est déjà source d’inquiétude pour nombre de personnes. 




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