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Payant sauf si vous transmettez, l'intox qui a la peau dure


Clarisse Rosius
Lundi 20 Janvier 2020





L’intox sur le passage en payant de WhatsApp ou Facebook est aussi vielle qu’internet. Alors que les compagnies concernées réagissent par communiqué, le véritable mystère concerne ceux qui continuent à partager ce genre de messages.


Creative Commons - Pixabay
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Qui sont ces personnes qui nous envoient encore des chaines, ou des messages à transmettre sous peine d’avoir des ennuis ? Est-ce qu’il y en a toujours dans notre entourage ? Sommes-nous assez proches d’eux pour essayer de comprendre ce qui les a convaincus de se plier à la consigne ? Mais surtout, pensent-ils vraiment qu’un service peut être gratuit ou non en fonction du nombre de fois que l’on transmet un message d’alerte ? C’est finalement le véritable mystère autour de ces chaines. 
 
Depuis qu’internet existe, des messages alarmants de ce type s’invitent dans nos boites mails et moyens de communication. Leur principale force vient du fait qu’ils sont envoyés par quelqu’un en qui on a confiance. Et c’est la même ficelle qui est derrière le message d’alerte sur Facebook et Whatsapp qui sont supposés devenir payants, sauf si l’avertissement est transmis à 10, 15 ou 30 amis ce qui permettra de constater que « vous êtes un utilisateur assidu ». 
 
« Comme le rappelle le site spécialisé dans la chasse aux intox Hoax-Slayer  (en anglais), le message visant WhatsApp recycle celui ciblant Facebook. Lui-même était adapté d'un canular plus ancien, destiné aux utilisateurs de la messagerie MSN et apparu en 2006. Ce dernier recyclait déjà un texte écrit pour les usagers du service Hotmail, viral depuis au moins 2003. Si cet avertissement sur le futur caractère payant de Facebook est faux, la mention de la gratuité du réseau social a toutefois disparu de sa page de connexion, en août 2019, comme le signalait Tom's Guide. Le slogan "c'est rapide et facile" a succédé au "c'est gratuit et ça le restera", présent depuis plus d'une décennie. Cette disparition a contribué à alimenter bien des spéculations » rapporte FranceInfo.
 
L’intérêt de ces pièges pour crédules n’est pas clair. Quand d’autres hameçonnages ou pièges sont clairement des escroqueries pour soutirer de l’argent, ici ce pourrait tout simplement être un moyen de s’amuser. De fait, tant qu’il y aura des pigeons, ce genre de plaisanteries existeront. 




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