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Bien-être

Le risque de certains cancers plus élevé chez les femmes ménopausées en surpoids


Clarisse Rosius
Mercredi 21 Septembre 2016





Le risque de certains cancers chez la femme ménopausée en surpoids ou obèse diminuerait avec une perte de poids.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
« Perdre du poids en suivant un régime alimentaire et en pratiquant de l'exercice physique réduit le risque de cancer chez les femmes ménopausées en surpoids ou obèses », explique un article en ligne du journal Sciences et Avenir, dans une chronique du Professeur Khayat, chef du service cancérologie à la Pitié-Salpêtrière.
 

Augmenter les risques

C’est le constat dressé par une étude, publiée dans la revue Cancer Research. « Les résultats montrent que la perte de poids abaisse parallèlement le taux de protéines de l'angiogenèse, processus favorisant la croissance des tumeurs malignes et le développement des métastases », précise l’article, qui ajoute que « Le surpoids, l’obésité et un mode de vie sédentaire sont reconnus pour augmenter les risques de développer certains cancers. Dans cette étude, les chercheurs ont voulu déterminer sur une année, l'impact d’un régime alimentaire et de l’activité physique sur les protéines favorisant le cancer. »

L’étude a inclus « 439 femmes en surpoids ou obèses et ménopausées, non atteintes de cancer. Elles ont été réparties en quatre groupes. »

Ainsi, « dans le premier, les patientes ont suivi un régime faible en calories. Les femmes du deuxième groupe ont pratiqué de l'exercice cinq fois par semaine. Dans le troisième groupe, les préconisations des deux premiers ont été observées. Enfin, dans le dernier, ni régime, ni exercice physique n’ont été pratiqués. »

L’article explique qu’une « prise de sang a été réalisée au début de l'étude, puis un an plus tard, pour évaluer les taux de protéines favorisant l'angiogenèse. Les résultats montrent que les participantes qui ont suivi un régime alimentaire et celles qui en plus ont pratiqué de l’exercice ont perdu plus de poids que les autres. En outre, leurs taux de protéines étaient significativement plus faibles. »

Lire l’intégralité de l’article de Sciences et Avenir ici.
 




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