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​Bolsonaro, privé de chaine YouTube pendant une semaine


Clarisse Rosius
Mardi 26 Octobre 2021





Pour « désinformation médicale sur le Covid-19 », YouTube a décidé de supprimer une vidéo du président brésilien et de suspendre une semaine sa chaine. Une décision conforme à sa politique interne mais qui repose nombre de questions sur l’encadrement de la parole démocratique.


Creative Commons - Pixabay
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Lundi 25 octobre, YouTube a supprimé la chaine YouTube d’un président élu. Si le réseau social a pris la décision conformément à son règlement interne, cela n’a rien d’anodin. «  Nous avons supprimé une vidéo de la chaîne de Jair Bolsonaro pour violation de nos politiques de désinformation médicale sur le Covid-19 qui affirme que les vaccins ne réduisent pas le risque de contracter la maladie et qu’ils provoquent d’autres maladies infectieuses », explique la filiale de Google par communiqué.

« C’est la deuxième fois que le président enfreint les « normes de la communauté »de la plate-forme. Cette fois, il ne pourra pas publier de nouvelles vidéos ou faire des émissions en direct pendant les sept prochains jours, selon les règles de la plate-forme. Le reste de ses vidéos sur la chaîne, où il compte 3,5 millions d’abonnés, est toujours accessible sur YouTube. Le dirigeant d’extrême droite n’a pas réagi au blocage de sa chaîne YouTube. Les réseaux sociaux Facebook et Instagram, qui appartiennent tous deux au même groupe, ont supprimé la vidéo lundi pour la même raison » avance l’Agence France presse.

Il est clair que les déclarations du président brésilien sont tout à fait loufoques et ne s’appuient sur des éléments faciles à démonter et qui ont été vite contestés par les principaux intéressés : « Dans sa vidéo en direct hebdomadaire de jeudi 21 octobre, postée simultanément sur plusieurs plates-formes, Jair Bolsonaro mentionnait une rumeur selon laquelle des rapports officiels du gouvernement britannique « suggèrent » que les personnes entièrement vaccinées développent le virus du sida « beaucoup plus rapidement que prévu ». « Je vous recommande de lire les nouvelles. Je ne vais pas les lire ici car je pourrais avoir des problèmes avec mon live », a ajouté le chef d’Etat. L’information a été démentie par le gouvernement britannique auprès du service de vérification des faits de l’Agence France-Presse (AFP). »




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