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​Immobilier : les taux augmentent et les banques sont plus frileuses


Clarisse Rosius
Vendredi 11 Mars 2022





Dans un contexte politique et économique incertains, les banques anticipent en faisant évoluer les conditions d’accès à des prêts immobiliers tandis que plusieurs établissements augmentent les taux d’intérêt.


Creative Commons - Pixabay
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La parenthèse enchantée des prêts immobiliers très accessibles commence à se refermer. « 
Les taux immobiliers progressent plus rapidement que prévu. Des hausses qui vont jusqu'à près de +50% d'un mois sur l'autre chez une banque régionale pour certains profils, un record selon Vousfinancer. Avec un marché immobilier qui a tourné à plein régime depuis de nombreuses années pour atteindre un record en 2021, le contexte actuel pourrait changer la donne. Si les effets de la guerre en Ukraine sont difficiles à prévoir pour le marché, certains signaux donnent l'alerte, notamment pour le secteur de la construction qui commence à mesurer l'impact des effets de la guerre en Ukraine, avec une hausse des coûts de l'énergie et des matériaux. Ces hausses pourraient avoir un impact sur le budget des ménages et d'autres hausses s'invitent dans le paysage. Du côté des conditions de financement, si la BCE a décidé de maintenir ses taux directeurs, les taux d'intérêt pour les particuliers sont en hausse en mars. Une hausse prévisible et annoncée en fin d'année 2021 après des records à la baisse l'an passé. Toutefois, cette augmentation des barèmes est beaucoup plus marquée que prévu » explique BFM Immo.
 
Le courtier cité par l’article ajoute que plusieurs banques sont allées plus loin en augmentant jusqu’à 0,5 point leur taux d’intérêt. « Selon Vousfinancer, les taux moyens affichent désormais : 1,2% sur 15 ans, 1,35% sur 20 ans et 1,55% sur 25 ans. Une hausse qui pourrait réduire les volumes de prêts octroyés, même si les banques comptent bien poursuivre leur stratégie de conquête de nouveaux clients par le crédit immobilier » lit-on plus loin.
 
A ces augmentations s’ajoutent le rappel autoritaire des règles sur le taux d’endettement, ajoute BFM :  « En outre, les restrictions qui pèsent depuis le 1er janvier sur les banques, avec l'obligation pour les banques de limiter les financements qui ne rentrent pas dans les clous en termes de taux d'endettement et de durée viennent également restreindre le robinet du crédit. Des clients finançables hier pourraient donc se retrouver exclus du marché. »