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​La ménopause n’est plus un tabou, et tant mieux


Clarisse Rosius
Mardi 2 Mars 2021





Avec 14 millions de ménopausées et une espérance de vie plus longue, une femme passe en moyenne plus de deux décennies dans cette situation. Il était donc grand temps que le sujet soit abordé sereinement pour accompagner le processus.


Creative Commons - Pixabay
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En s’appuyant sur deux productions dédiées à la ménopause, Le Monde décèle la fin d’un tabou. « Dans les deux cas, un même constat. D’abord, que, longtemps tabou, le sujet l’est de moins en moins – et c’est heureux puisque quelque 14 millions de Françaises seraient aujourd’hui ménopausées, et qu’un quart d’entre elles souffrent de conséquences pénibles ou invalidantes. Mais aussi, et c’est plus étonnant, que non seulement peu d’entre nous peuvent dire en quoi la ménopause consiste vraiment, mais qu’il y a encore sur ce sujet beaucoup de choses que l’on ignore. Ajoutez à cela que cette question interroge aussi la place de la femme de 50 ans dans la société, et le risque est grand de se retrouver à enchaîner les quatre heures de ce « LSD » passionnant et formidablement « cousu » par sa réalisatrice, Annabelle Brouard. »
 
Avec toujours une approche un peu trop idéologue qui voit nécessairement dans un phénomène physiologique un questionnement sur le rapport des femmes aux hommes, des femmes aux femmes, le quotidien ne peut s’empêcher de recycler les thèmes très prévisibles du féminisme sauce XXIème siècle. « Inaudible autant qu’invisible ? C’est l’objet du dernier épisode dans lequel on entendra Blandine Lenoir, réalisatrice d’Aurore (2017) dans lequel elle mettait en scène une femme ménopausée (jouée par Agnès Jaoui), ou encore l’autrice Iris Brey qui apporte un peu de lumière en soulignant qu’avec les séries – écrites par des pools d’hommes comme de femmes –, d’autres représentations sont désormais possibles. Et c’est ainsi qu’on se retrouve à (re) visionner Fleabag et à commander les ouvrages de Darcey Steinke. Conférencière à Princeton et à Columbia, cette autrice américaine a écrit de sublimes pages sur la ménopause qui sont ici données à entendre » écrit Le Monde. Seul constat qui fera consensus : s’il y a un public qui ne savait pas que la vie continue après la ménopause, ce dernier a de quoi s’occuper.




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