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​Pas de gaz russe ? La Finlande pas impressionnée par le chantage de Moscou


Clarisse Rosius
Mercredi 25 Mai 2022





En réaction à l’annonce de la Finlande qui veut rejoindre l’Otan, la Russie a annoncé la coupure de livraison de gaz naturel. Par communiqué le gouvernement du pays scandinave assure qu’elle n’est pas inquiète.


Creative Commons - Pixabay
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A chaque coup de pression, la Russie brandit la menace du gaz. Mais concernant la Finlande qui a annoncé vouloir rejoindre l’OTAN en urgence, cela tombe un peu à l’eau. « Le 20 mai 2022, Gazprom Export a informé la société énergétique Gasum Oy que les livraisons de gaz naturel à la Finlande dans le cadre du contrat d'approvisionnement de Gasum seront interrompues le 21 mai 2022 à 7h00. La raison de cette réduction est que la Finlande n'a pas accepté de payer en roubles l'approvisionnement en gaz par gazoduc.  Toutefois, dans le cadre du contrat de fourniture à long terme, la monnaie de paiement est l'euro. Gasum a décidé de porter le contrat en arbitrage, car la partie russe viole les termes du contrat de fourniture avec sa demande » explique par communiqué le gouvernement finlandais.
 
Il y aura des conséquences sur les prix et une adaptation logistique est nécessaire, mais le pays assure qu’il s’attendait à cela et l’a anticipé. « Les besoins directs en gaz des clients résidentiels peuvent être couverts dans toutes les situations, de même que le gaz nécessaire aux services essentiels de la société. Selon l'Association finlandaise du gaz, en 2019, il y avait environ 4 000 maisons individuelles et environ 1 100 maisons mitoyennes et immeubles d'appartements chauffés au gaz. De plus, environ 1 200 locaux tertiaires ou commerciaux et 21 serres ont été chauffés au gaz naturel. L'Agence nationale d'approvisionnement d'urgence (NESA) s'est préparée pour répondre aux besoins des clients protégés, c'est-à-dire les clients résidentiels raccordés au réseau de gaz. NESA se prépare également à pouvoir répondre aux besoins en gaz des secteurs de la santé et de l'aide sociale et de l'industrie alimentaire à énergie critique. Les sociétés énergétiques pourraient passer, et certaines l'ont déjà fait, du gaz à d'autres combustibles aux conditions du marché. Lorsque les importations russes cesseront, la situation des installations industrielles utilisant du gaz variera. Certains d'entre eux ont déjà changé de combustible, d'autres se tournent vers le gaz provenant des pays baltes via le gazoduc Balticconnector » précise le texte. 
 




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