Deux femmes irakiennes yézidies ont reçu le prix Sakharov 2016. Ces deux rescapés du groupe Etat islamique rappellent les atrocités subies par leur communauté depuis la domination de la secte islamiste.
Jeudi 27 ocobre, deux jeunes femmes de 23 ans et 18 ans ont reçu le prix Sakharov 2016 « pour la liberté d’esprit » après s’être échappés d’un territoire contrôlé par l’organisation de l’Etat islamique en Irak. « Parvenues à s’échapper, elles se consacrent depuis à la dénonciation de la traite des êtres humains et à la défense des droits des yézidis, adeptes d’une religion d’origine préislamique. Selon des experts de l’ONU, environ 3 200 yézidis sont actuellement entre les mains de l’EI, la majorité en Syrie. Nommée en septembre ambassadeur de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des survivants du trafic d’êtres humains, l’une d’elles – Nadia Murad – figurait sur la liste des candidats au prix Nobel de la paix. Elle a déjà obtenu le prix Vaclav Havel des droits de l’homme décerné par le Conseil de l’Europe » raconte le journal Le Monde.
Cette dernière milite depuis son évasion pour que les massacres et l’esclavagisme que sa communauté subit soient considérés comme un génocide. Depuis 2014, les minorités religieuses, chrétiennes et yézidis, sont particulièrement visés par la barbarie de Daesh qui met en scène sur les places publiques et dans des vidéos ces atrocités comme moyen de propagande. « Guy Verhofstadt, chef de file des libéraux et démocrates au Parlement européen, a déclaré que les deux femmes avaient fait preuve « d’une incroyable bravoure et humanité. » Les deux autres finalistes étaient Moustafa Djemilev, président de l’Assemblée des Tatars de Crimée jusqu’à l’annexion de ce territoire ukrainien par la Russie en mars 2014, et le Turc Can Dündar, ancien rédacteur en chef du quotidien d’opposition Cumhuriyet, condamné à cinq ans et dix mois de prison dans son pays pour « divulgation de secrets d’Etat » rapporte le quotidien français.
Créé en 1988 par le Parlement européen en l’honneur de ceux qui se consacrent à la défense des droits de l’homme, le Prix Sakharov porte le nom du militant Andreï Sakharov, ancien sceintifique ayant participé à fabriquer la bombe nucléaire soviétique avant de changer de vie et mort en 1989. Les deux militantes irakiennes recevront le prix et la dotation de 50 000 euros qui va avec, le 14 décembre à Starsbourg.
Jeudi 27 ocobre, deux jeunes femmes de 23 ans et 18 ans ont reçu le prix Sakharov 2016 « pour la liberté d’esprit » après s’être échappés d’un territoire contrôlé par l’organisation de l’Etat islamique en Irak. « Parvenues à s’échapper, elles se consacrent depuis à la dénonciation de la traite des êtres humains et à la défense des droits des yézidis, adeptes d’une religion d’origine préislamique. Selon des experts de l’ONU, environ 3 200 yézidis sont actuellement entre les mains de l’EI, la majorité en Syrie. Nommée en septembre ambassadeur de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des survivants du trafic d’êtres humains, l’une d’elles – Nadia Murad – figurait sur la liste des candidats au prix Nobel de la paix. Elle a déjà obtenu le prix Vaclav Havel des droits de l’homme décerné par le Conseil de l’Europe » raconte le journal Le Monde.
Cette dernière milite depuis son évasion pour que les massacres et l’esclavagisme que sa communauté subit soient considérés comme un génocide. Depuis 2014, les minorités religieuses, chrétiennes et yézidis, sont particulièrement visés par la barbarie de Daesh qui met en scène sur les places publiques et dans des vidéos ces atrocités comme moyen de propagande. « Guy Verhofstadt, chef de file des libéraux et démocrates au Parlement européen, a déclaré que les deux femmes avaient fait preuve « d’une incroyable bravoure et humanité. » Les deux autres finalistes étaient Moustafa Djemilev, président de l’Assemblée des Tatars de Crimée jusqu’à l’annexion de ce territoire ukrainien par la Russie en mars 2014, et le Turc Can Dündar, ancien rédacteur en chef du quotidien d’opposition Cumhuriyet, condamné à cinq ans et dix mois de prison dans son pays pour « divulgation de secrets d’Etat » rapporte le quotidien français.
Créé en 1988 par le Parlement européen en l’honneur de ceux qui se consacrent à la défense des droits de l’homme, le Prix Sakharov porte le nom du militant Andreï Sakharov, ancien sceintifique ayant participé à fabriquer la bombe nucléaire soviétique avant de changer de vie et mort en 1989. Les deux militantes irakiennes recevront le prix et la dotation de 50 000 euros qui va avec, le 14 décembre à Starsbourg.