Airbnb était l’ennemi du secteur hôtelier, il va devenir leur cauchemar. Les revenus d’Airbnb ont baissé de 22 % au quatrième trimestre 2020, s’établissant à 859 millions de dollars (704 millions d’euros), au-dessus des attentes des analystes. Les OTA (agences de voyage en ligne) Booking et Expedia, considérés comme ses concurrents, ont, eux, essuyé une chute de revenus de respectivement 63 % et 67 %, des baisses comparables à celles des plus grandes chaînes hôtelières. Sur l’ensemble de l’année, la baisse des revenus d’Airbnb (3,4 milliards de dollars) est de 30 %, le rebond sensible de l’été n’ayant pas pu compenser la disparition du voyage au deuxième trimestre. Il prévoit que ses revenus du premier trimestre 2021 seront en hausse par rapport à 2020, mais inférieurs à 2019 » rapporte Le Monde.
Fin 2020, l’entreprise a fait une entrée remarquée et réussie en Bourse qui lui donne de belles perspectives financières malgré des comptes toujours dans le rouge, explique le quotidien : « son cours a été multiplié par trois depuis sa première cotation, valorisant l’entreprise davantage que Marriott, Hilton et Hyatt réunis. La start-up, fondée en 2008 par Brian Chesky et ses deux amis à San Francisco, n’est certes toujours pas rentable, avec une perte d’un montant extravagant en 2020 : 4,6 milliards de dollars, mais la majeure partie (2,8 milliards de dollars) est attribuée à la rémunération en actions liée à son entrée en Bourse. Grâce à une baisse sensible de ses dépenses, Airbnb présente une perte d’excédent brut d’exploitation similaire à 2019 (251 millions de dollars). »
Et alors que beaucoup coule dans le secteur, l’entreprise compte bien traverser ce creux et être au cœur des habitudes à la reprise. D’autant que les déplacements touristiques devraient reprendre plus vite que ceux professionnels. Or Airbnb est beaucoup plus plébicité par ces premiers, contrairement aux chambres d’hôtels classiques.
Fin 2020, l’entreprise a fait une entrée remarquée et réussie en Bourse qui lui donne de belles perspectives financières malgré des comptes toujours dans le rouge, explique le quotidien : « son cours a été multiplié par trois depuis sa première cotation, valorisant l’entreprise davantage que Marriott, Hilton et Hyatt réunis. La start-up, fondée en 2008 par Brian Chesky et ses deux amis à San Francisco, n’est certes toujours pas rentable, avec une perte d’un montant extravagant en 2020 : 4,6 milliards de dollars, mais la majeure partie (2,8 milliards de dollars) est attribuée à la rémunération en actions liée à son entrée en Bourse. Grâce à une baisse sensible de ses dépenses, Airbnb présente une perte d’excédent brut d’exploitation similaire à 2019 (251 millions de dollars). »
Et alors que beaucoup coule dans le secteur, l’entreprise compte bien traverser ce creux et être au cœur des habitudes à la reprise. D’autant que les déplacements touristiques devraient reprendre plus vite que ceux professionnels. Or Airbnb est beaucoup plus plébicité par ces premiers, contrairement aux chambres d’hôtels classiques.