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Les Français garde le rituel des trois repas mais grignotent de plus en plus


Clarisse Rosius
Lundi 12 Mars 2018





Les Français continuent à manger principalement lors des trois repas habituels mais grignotent de manière habituelle entre ces derniers. Ce sont les conclusions d’une étude de Mondelez international et du Credoc.


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Dans certains pays, le grignotage est carrément la norme. C’est une façon de se nourrir complètement anarchique et où l’aspect convivial est moins central. Sans citer de nom pour éviter de rentrer dans les clichés, de nombreuses études outre-Atlantique démontrent bien ce phénomène de « snacking ». En France en revanche, certaines traditions demeurent en la matière et les heures des repas sont en grande majorité respecté.
 
Pour autant, le grignotage s’est tout de même installé comme une norme même s’il n’est pas révolutionnaire. Ainsi on apprend par une étude de Mondelez international – société de biscuits et snacks américaine – et du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) que 15% des Français mangent très régulièrement entre les repas. « 43,5% des Français prennent un goûter, tandis que 42,2% sont adeptes de l'apéritif et 34,4% prennent un encas au cours de la matinée. Ces trois moments de la journée sont autant d'occasions de "snacker", sans pour autant être des menaces pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Seule une minorité de consommateurs remplace l'un de ces repas par une prise alimentaire sur le pouce. 11,2% des répondants précisent par exemple manger un petit quelque chose le matin en lieu et place du petit-déjeuner. Dans 36% des cas, ils avalent une boisson chaude, 31% préfèrent les boissons sucrées et 29% les céréales ou les biscuits sucrés. Plus inquiétant, 14% ont avoué se satisfaire de confiseries » explique Doctissimo , citant les conclusions de l’étude.
 
« Si le goûter remporte la bataille du snacking, c'est parce qu'il offre le moment idéal pour s'adonner à la gourmandise. 38% des sondés disent manger en dehors des repas pour se faire plaisir, quand 28% ont besoin de couper leur faim et 17% doivent décompresser. Une habitude complètement entrée dans les mœurs, puisque le snacking a lieu tous les jours, ou presque, pour 38% de consommateurs, et est surtout pratiquée en semaine (35% contre 8% pour le week-end). Ces petits moments de plaisir peuvent intervenir jusqu'à tard, y compris après le dîner (22,5% des Français). Dans ce cas, le chocolat est le parfait allié (19%) » continue l’article.

Pour ceux qui cherchent à perdre du poids la pratique est évidemment à proscrire. Pour les autres, on voit mal ce qui pourrait les faire renoncer à l’apéritif ou à goûter, deux institutions françaises plus ancrées dans les mœurs que l’anglicisme « snacking ».