Bouygues Telecom coupé net : que s’est-il vraiment passé ?

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Des milliers de foyers et d’entreprises ont été coupés du réseau Bouygues Telecom, mardi 11 mars, dès l’aube. © Pixabay

anne nationale chez Bouygues Telecom ce 11 mars : des millions d’usagers privés de réseau mobile et internet. Incident technique ou cyberattaque ? Les causes restent floues.

Appels impossibles, internet coupé, terminaux de paiement bloqués : la panne Bouygues Telecom du 11 mars a paralysé une partie du pays pendant plusieurs heures. Derrière ce black-out numérique, les causes restent floues.

Une interruption massive du réseau Bouygues Telecom, du particulier au service public

Dès 5 heures du matin mardi 11 mars, les signalements ont afflué. En quelques heures, le site DownDetector enregistrait un pic de 8.486 déclarations d’incidents, juste avant 7 heures. Le réseau mobile et les box internet de Bouygues Telecom étaient aux abonnés absents, touchant aussi bien les particuliers que les entreprises et commerces, notamment via leurs terminaux de paiement électroniques (TPE).

Dans certaines régions comme le Limousin, des services publics ont égaleme vu leurs activités perturbées, à l’instar de la SNCF. Sur les réseaux sociaux, les témoignages se sont multipliés, exprimant frustration et inquiétude. «  Aucun message, aucun appel, et bien sûr, aucune explication de Bouygues. On est dans le noir complet « , témoignait ce matin un utilisateur sur X, ex-Twitter.

Un incident technique… ou une possible cyberattaque ?

Peu avant 7 heures, un retour progressif du réseau a été observé, bien que certains départements – comme la Rhône-Alpesou l’Île-de-France – ont rapporté un rétablissement plus lent. Dans une communication officielle sur les réseaux, Bouygues Telecom a confirmé un « incident technique entre 5 h et 7 h« , sans fournir davantage de précisions.

L’absence de détails a laissé place à de nombreuses spéculations. Parmi les hypothèses évoquées dans le secteur des télécommunications figurent une erreur humaine, une défaillance matérielle, ou encore une cyberattaque, possibilité que certains experts du secteur ne jugent pas improbable, compte tenu de l’ampleur du dysfonctionnement et du contexte géopolitique. Aucun élément concret ne permet pour l’instant de privilégier l’une de ces pistes, mais la vigilance reste de mise.

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