Chaque printemps, la même question revient : combien dépenser pour la fête des mères ? Une étude récente commandée par CEWE à l’institut Discurv apporte un éclairage chiffré sur les habitudes des Français. Entre disparités régionales, arbitrages affectifs et stratégies d’achats, le coût de ces célébrations familiales révèle bien plus qu’il n’y paraît.
Des dépenses ciblées, mais constantes pour la fête des mères
Avec une moyenne nationale de 77 euros, les Français maintiennent un niveau de dépense significatif pour la fête des mères. Une constance budgétaire révélatrice : malgré les tensions sur le pouvoir d’achat, la journée du 25 mai reste un incontournable du calendrier de la consommation. Les produits les plus choisis — fleurs (28 %), chocolats (9 %), cadeaux personnalisés (8 %) et expériences (8 %) — illustrent un panier moyen composé à la fois d’achats classiques et d’options plus individualisées, souvent perçues comme plus affectives.
Le budget varie fortement selon les territoires. Les foyers d’Île-de-France ou de Nouvelle-Aquitaine déboursent respectivement 109 euros et 107 euros, contre seulement 51 euros en Pays de la Loire, selon l’étude Discurv pour CEWE, relayée par Le Figaro. Des écarts marqués qui traduisent non seulement des niveaux de vie différents, mais aussi des habitudes de consommation profondément ancrées. Pour les enseignes, ces disparités sont devenues un levier de ciblage marketing régional.
Quelles différences pour les pères ?
Si seulement 67 % des répondants déclarent acheter un cadeau pour leur père — contre 88 % pour leur mère — le budget moyen reste très proche : 76 euros pour la fête des pères, célébrée cette année le 15 juin. Une parité budgétaire qui s’explique par des achats moins fréquents mais parfois plus coûteux : vêtements (14 %), accessoires, gourmandises (10 %) ou expériences (8 %).
Certaines régions inversent même la tendance. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, le budget alloué aux pères atteint 122 euros, contre 107 euros pour les mères. Même phénomène en Bourgogne-Franche-Comté ou Occitanie, où les dépenses paternelles dépassent légèrement celles pour les mamans. Des données qui suggèrent que lorsqu’ils sont fêtés, les pères peuvent bénéficier d’un effort financier plus ciblé, voire plus stratégique — notamment via des achats partagés ou groupés au sein des fratries.
