Danseuse (de flamenco), princesse, starlette ou mariée… En terme d’émojis, certaines femmes montent au créneau. Elles dénoncent en effet une représentation réductrice des femmes, voire totalement clichée : en cause, des émoticônes ongles vernis, patineuse, pin-up, tenue rose et blondeur… Des stéréotypes en somme. Quid, par exemple de la femme dans la partie sport ? Elle n’existe pas.
Il n’en fallait pas plus pour que certaines femmes portent des accusations de sexisme. Particulièrement, pardonnez du peu, deux marques de protection hygiénique, Always et Bodyform en Grande-Bretagne. Dans la foulée de « la taxe tampon », Bodyform a lancé sur le réseau de micro-blogging Twitter, une campagne de sensibilisation appellée #Femojis. La créativité des développeurs est donc sollicitée. Et attendue au tournant, notamment en ce qui concerne la représentation de protections intimes.
Si la question du racisme a été réglée, en tout cas, de diversité ethnique – désormais six couleurs de peau différentes sont proposées dans la bibliothèque des pictogrammes – celle de la femme reste en suspens. Pourtant, les émojis sont devenus une façon universelle et populaire de s’exprimer. À tel point que six millions de pictogrammes s’échangent chaque jour à travers le monde. Des voix s’élèvent donc pour inclure des icônes, selon 20minutes.fr, « plus proches de la réalité des femmes. » À bon entendeur…
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