Un fruit sur dix contient des pesticides éternels en France

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La question de la sécurité alimentaire est plus que jamais au cœur des préoccupations des familles françaises. Une étude récente met en lumière une augmentation de la présence de résidus de pesticides PFAS dans les fruits et légumes consommés en France, alors que le gouvernement pense faire machine arrière sur certaines réglementations pour les agriculteurs.

La quantité de pesticides en forte hausse

Au cours de la dernière décennie, la France a connu une hausse importante de la contamination de ses fruits et légumes par les pesticides PFAS, également surnommés les pesticides éternels. Ces substances, connues pour leur persistance dans l’environnement et leur potentiel danger pour la santé, sont au centre d’un rapport publié le 27 février 2024 par Générations Futures, qui dévoile des données préoccupantes sur la période 2011-2021.

François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, déclare : « L’ensemble des résultats présentés dans ce nouveau rapport montrent que l’utilisation de PFAS dans les pesticides entraîne une ingestion de plus en plus courante des résidus de pesticides PFAS chez les consommateurs européens ». En effet, le rapport indique qu’en moyenne, 12,2% des échantillons de fruits et 8% des échantillons de légumes testés en France contenaient des résidus d’au moins un pesticide PFAS.

De plus en plus de produits contaminés

La progression de la contamination est plus qu’inquiétante. « La proportion d’échantillons de fruits contaminés par des résidus de pesticides PFAS a progressivement augmenté, passant de 3,4% en 2011 à 25,1% en 2021 », souligne le rapport. Une tendance similaire est observée pour les légumes, avec une augmentation de 2% en 2011 à 8,6% en 2021.

Conséquence : une présence de plus en plus marquée des pesticides PFAS dans l’alimentation quotidienne des familles françaises. La présence accrue de ces substances dans les fruits et légumes cultivés en France, comparée à ceux importés, interpelle sur la nécessité d’agir. François Veillerette insiste : « Il est urgent d’interdire l’utilisation des pesticides PFAS […] afin de réduire l’exposition aux PFAS dans les aliments et protéger la santé des citoyens, y compris celle des groupes les plus vulnérables. »

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