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Cancer : la ministre de la Santé promet de mieux rembourser les perruques


Clarisse Rosius
Vendredi 22 Juin 2018




Alors que c’est une promesse qui n’est pas tenue depuis des années, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn promet que le reste à charge sera supprimé. Une promesse prise avec précaution par les associations alors que depuis 2014 le montant du remboursement il était prévu que le remboursement évolue.


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Est-ce qu’une perruque est une prothèse au même titre que les lunettes ou les appareils auditifs ? Jusqu’ici le débat public ne parlait du reste à charge zéro que pour les deux derniers. Pour les personnes atteintes d’un cancer, la question est cruciale d’autant que les perruques peuvent couter plusieurs centaines d’euros. «  Il y a quatre ans, associations comme pouvoirs publics étaient d’accord pour doubler le montant du remboursement des perruques pour passer de 125 à 250 euros. La Haute autorité de santé donne son feu vert et propose même le remboursement de certains accessoires comme les franges de cheveux synthétiques à glisser sous un foulard » raconte Europe 1 .

«  Mais depuis, le dossier a disparu des radars. Céline Ris-Raoux, directrice de l’association Rose finit par le retrouver dans une administration du ministère de la Santé. "Le dossier est bloqué au comité économique des produits de santé parce que, comme nous l’a dit son vice-président, le dossier est rangé dans un tiroir et il ne peut pas le sortir", explique-t-elle au micro d’Europe 1. "La personne qui devait suivre ce dossier était partie et n’avait pas été remplacée et que, depuis, il lui manquait tout simplement une semaine de travail de quelqu’un de son équipe pour boucler le dossier", poursuit-elle » lit-on plus loin. Une pétition a été lancée par des associations qui s’agacent de voir qu’un budget est prévu par le ministère de la Santé sans que les choses ne bougent.

Face à ce coup de pression, la ministre Agnès Buzyn s’est finalement engagée de manière claire sur le sujet. Interrogée par Cnews, elle affirme que « ce sera fait ». Elle tient à rappeler que « c'est une mesure que j'ai rédigée moi-même quand j'ai écrit le plan cancer pour le gouvernement précédent. » Il ne reste donc plus qu’à mettre en pratique ce qu’elle a recommandé.
 


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