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Canular homophobe à la télévision : un jeune dans un état "déplorable"


Clarisse Rosius
Mercredi 24 Mai 2017




Après le canular homophone dans l’émission de Cyril Hanouna, « Touche pas à mon poste », Nicolas Noguier, le Président de l’association du Refuge, a raconté sur le réseau social Facebook "la détresse morale épouvantable" dans laquelle se trouve un des jeunes piégés dans l’émission.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Sur Facebook, Nicolas Noguier écrit : « Nous pensons aux jeunes (...) et voir l'un d'entre eux pleurer nous crèvera toujours le cœur. »

« Ce lundi, le président du Refuge, association qui fournit à des jeunes victimes d'homophobie, est revenu sur le canular homophobe de Cyril Hanouna dans l'émission Touche pas à mon poste vendredi dernier. », explique un article en ligne du site d’informations LCI, qui ajoute : « Sur le plateau, l'animateur s'était fait passer pour un bisexuel dans une petite annonce avant de répondre en direct aux hommes qui le contactaient, suscitant l'hilarité du public. »
 

Des pleurs et de la peur au téléphone

L’article de LCI précise que « dans son message Facebook, M. Noguier dit ne pas avoir de temps à perdre "à répondre aux mails des fans inconditionnels de Cyril Hanouna" et encore moins "aux insultes". Alors plutôt que de répondre à ses détracteurs, il raconte l'appel que son association a reçu dans la nuit de vendredi à samedi. »

Nous avons été fort démunis devant ses pleurs et sa peur d'être reconnu par ses parents et son entourage, affirme Nicolas Noguier. Il poursuit : « Notre écoutant a dû échanger une grande partie de la nuit - environ 1 heure 30 - avec l'un des jeunes piégé par M. Cyril Hanouna et qui était dans un état de détresse morale épouvantable, confie le président de l'association. Nous avons été fort démunis devant ses pleurs et sa peur d'être reconnu par ses parents et son entourage. Nous n'avons pas son numéro et nous ne savons pas ce qu'il est devenu. »

Et de conclure : "Vous êtes un fan inconditionnel et en avez le droit. Nous, nous pensons aux jeunes avant tout et voir l'un d'entre eux pleurer nous crèvera toujours le coeur. Laissez-nous travailler !". 
 
 


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