Actu

Création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes de la Dépakine


Clarisse Rosius
Vendredi 26 Aout 2016




Depuis 1967, un médicament anti-épilectique, la Dépakine, a été prescrit à de nombreuses femmes enceintes sans mise en garde préalable.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal Femme Actuelle explique que la Dépakine « a provoqué des malformations fœtales mais aussi des troubles du spectre autistique chez les enfants exposés. Commercialisé par Sanofi, le médicament est aujourd’hui au cœur d’un scandale sanitaire sans précédent. »

Il ajoute que « plus de 30 ans après les premières accusations portées contre l’acide valproïque, principe actif de la Dépakine », précisant que « le Ministère des affaires sociales et de la santé vient de rendre public une étude menée par l’Agence du médicament et la Caisse nationale d’assurance maladie. Elle est accablante. 

Un fonds d’indemnisation des victimes

L’article de Femme Actuelle explique que « Près de 14 322 grossesses ont en effet exposées sur la période 2007-2014. L’Apesac (Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant) estime de son côté à 30 000 le nombre de victimes de la Dépakine depuis le début de sa commercialisation. »

Si l’étude « observe au fil des années une baisse significative du nombre de femmes épileptiques ou souffrant de troubles bipolaires à qui le médicament a été prescrit, au profit d’autres molécules, il atteignait encore un niveau inquiétant au premier trimestre 2016. »

Dans un communiqué, Marisol Touraine a fait le point sur « une série de mesures faisant suite au Plan d’action dévoilé au mois de mars. En parallèle à la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes, la totalité des soins des malades sera ainsi désormais prise en charge par l’Assurance maladie. »

La Ministre de la Santé a également annoncé un « renforcement de l’information liée à la prise de médicaments contenant de l’acide valproïque au cours de la grossesse. »

Engagées dans une bataille judiciaire, les victimes « le sont aussi dans une lutte au quotidien pour vivre avec les effets dévastateurs du médicament. L’Apesac attend avec impatience la publication du second volet de l’étude en 2017 et qui portera plus précisément sur les enfants issus de ces grossesses. Un combat loin d’être terminé. »

Lire l’intégralité de l’article de Femme Actuelle ici. 
 
 


Dans la même rubrique :