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En analysant la toux, le MIT développe un système pour détecter le Covid-19


Clarisse Rosius
Mercredi 4 Novembre 2020




Des chercheurs du MIT ont mis au point un algorithme qui doit permettre de détecter une infection à la Covid-19 en analysant la toux. Avec un taux de 98,5%, les résultats sont tout à fait satisfaisants et surtout prometteuses si le système pouvait être adapté en application grand public.


Creative Commons - Pixabay
On veut croire que cela peut marcher. Une équipe de chercheurs du prestigieux Massachussetts Institute of Technology annonce avoir mis au point un algorithme qui détecte au son de la toux une infection à la Covid-19. « Cet algorithme, qui pourrait constituer un tournant dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, a été formé à partir de « dizaines de milliers » d'enregistrements – toux et paroles – et a pu identifier correctement 98,5 % des personnes qui présentaient des symptômes et avaient des cas confirmés de Covid-19 » nous apprend Zdnet.

Le concept est d’autant plus encourageant qu’il s’est montré encore plus fiable concernant les personnes asymptomatiques. Pour ces derniers, l’institut affirme qu’il a enregistré une fiabilité de 100%. « Les enregistrements utilisés pour former ce modèle d'intelligence artificielle (IA) ont été soumis par des volontaires en ligne et comprenaient des toux forcées de volontaires en bonne santé ainsi que de personnes souffrant du Covid-19. Plus de 70 000 échantillons ont été collectés jusqu'à présent et environ 2 500 ont été soumis par des personnes dont il a été confirmé qu'elles étaient atteintes de la Covid-19 » appuie le site spécialisé.

Pour que la découverte devienne opérationnelle et pratique, les chercheurs planchent sur une application. Une initiative qui serait la bienvenue et même salvatrice pour rendre accessible simultanément dans le monde entier une solution fiable de tests.  « Une telle application nécessitera toutefois une approbation réglementaire des autorités de santé et ne pourra pas être considérée comme un outil de diagnostic formel, préviennent les chercheurs. L'application pourrait néanmoins agir comme un « outil de présélection non invasif » pour les utilisateurs avant qu'ils ne confirment leurs soupçons par un test officiel », appuie Zdnet. Reste à voir si les autorités miseront sur ce genre d’outils.


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