Carrière

Femmes : le Top 5 du succès


Béatrix Foisil-Penther
Mardi 10 Mars 2015




Dans le sillage de la journée de la femme, dimanche 8 mars, cinq domaines sont mis en lumière, dans lesquels les femmes progressent ou cartonnent.


Tout n’est pas plié et tout n’est pas noir ou blanc. Contrairement aux idées reçues, et autant dire qu’elles sont nombreuses en terme d’égalité homme-femme, voilà cinq domaines dans lesquels les femmes excellent. Et parfois même, dépassent les hommes. Cinq raisons de se réjouir en somme.
 
Ça commence tôt : dès l’université. Ainsi, 31% des filles sortent diplômées (les diplômes vont de la licence au doctorat). Le pourcentage tombe à 24% pour les garçons. Sans vouloir faire l’avocat du Diable, les filles seraient-elles plus consciencieuses que les garçons ? D’après l’OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques, dès quinze ans, elles passent chaque jour, une heure de plus que les garçons à faire leurs devoirs. Ceci explique cela. Elles sont par ailleurs 12% à quitter le système scolaire sans aucun diplôme, contre 18% de garçons.
 
De là à dire que les femmes sont plus diplômées que leurs conjoints… Il n’y a qu’un pas. Et il est vite franchit. Au sein du couple, le meilleur CV leur revient, et cela depuis quinze ans environ. La notion « d’hypergamie féminine », soit la promotion sociale par le biais du mariage est complètement dépassée. C’est la théorie défendue par le sociologue Milan Bouchet-Valat, de l’INED, l’Institut national d’études démographiques.

Plus étonnant, concernant les chiffres du chômage, la tendance est en train de s’inverser. Un processus enclenché depuis 2007 : aujourd’hui, le chômage des femmes est inférieur d’un demi point à celui des hommes. Soit 9,7% contre 10,1%. La faute à la crise. Elle touche des domaines traditionnellement masculins, comme celui de l’industrie.

Par ailleurs, les femmes ont tendance à occuper de plus en plus de postes renommés ou prestigieux. Ainsi, les effectifs féminins sont plus importants à l’École de la magistrature, l’ENM. 72% des élèves diplômés sont par ailleurs des femmes. Idem en Fac de médecine, les filles représentent 60% des effectifs.

Autre raison de se réjouir ? (Ou non) : l’espérance de vie. D’après le Centre d’observation de la société, elle est plus importante chez les femmes que chez les hommes. En moyenne, elles vivent 85, 5 ans. Les hommes eux, plafonnent à 79, 3 ans en France métropolitaine. Voilà donc cinq avancées à saluer. Et cinq raisons de tordre le cou aux idées reçues.


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