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Harcèlement « quelque chose est en train de se passer » dit Brigitte Macron


Clarisse Rosius
Mardi 17 Octobre 2017




En déplacement dans une école lundi Brigitte Macron a commenté le scandale Weinstein et tout ce qui a suivi en notant que l’affaire avait été un déclic populaire sur ce sujet. « Quelque chose est en train de se passer » a-t-elle dit.


ILD
Pour Brigitte Macron, il est possible que l’affaire Weinstein soit un tournant salvateur pour les femmes victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle. En visite dans une école à Paris, la première dame a affirmé être « très heureuse que les femmes parlent. Peut-être que ce sera un mal pour un bien ». Quelques heures plus tard, rapporte la chaine BFMTV , elle a ajouté sur son chemin pour le théâtre : « Ca suffit. Je pense que tout cela doit s’arrêter très vite. La libération de la parole, c’est ce qui peut arriver de mieux. Elles sont très courageuses de le faire. Je pousse vraiment à rompre le silence. C’est formidable. Quelque chose est en train de se passer, vraiment ».

Une sortie que beaucoup d’observateurs interprètent comme un début de politisation de la femme du président. Jusqu’ici, sa place a beaucoup été dans les magazines médias et les longues interviews aux uns ou aux autres. Cette fois, c’est accompagnée de membres du gouvernement qu’elle a pris la parole, lui donnant ainsi beaucoup plus de poids. « Benjamin Griveaux, Marlène Schiappa, Nicole Belloubet… De nombreux membres du gouvernement étaient présents aux côtés de Brigitte Macron pour assister à la représentation. Une manière de montrer que le sujet du harcèlement constitue une priorité pour l’exécutif » continue la chaine d’infos.

En revanche quand il s’est agit de parler de mesures concrètes et de débattre, Brigitte Macron est restée à sa place de théâtre. « Les secrétaires d’État et ministres se sont enfin prêtés à l'exercice du débat sur la scène du théâtre Antoine. Marlène Schiappa, secrétaire d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes a assuré que le gouvernement "ouvre la discussion sur l’allongement de la durée de prescription". "L’engagement de campagne du président de la République, c’était d’aller jusqu’à trente ans, donc de gagner encore dix ans. De passer de vingt à trente ans pour les crimes sexuels commis sur des mineurs", a-t-elle précisé ».
 


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