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Ibuprofène, des risques pour la fertilité masculine


Clarisse Rosius
Vendredi 12 Janvier 2018




D’après une étude scientifique publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, il existe un lien entre la prise régulière d’ibuprofène et la baisse de testostérone. Des perturbations observées chez des hommes jeunes qui peut avoir des effets sur leur fertilité.


ILD
Encore une fois, une étude poussée montre que la prise de médicaments sans ordonnance devrait être murement réfléchie. Sans ordonnance ne signifie pas qu’il n’y a aucune incidence. Parmi les cas les plus frappants, le cas de l’ibuprofène mérite d’être souligné. D’après une étude scientifique, la prise régulière de ce médicament en accès libre peut avoir de sérieuses conséquences sur la fertilité.
 
L’étude publiée par Proceedings of the National Academy of Sciences montre que ce médicament dont la consommation est très répandu peut entrainer la baisse du taux de testostérone. « L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, un « AINS », en vente libre. Il n’est presque plus utilisé en tant qu’AINS en France. L’essentiel de sa consommation se fait dans des indications de douleurs, c’est-à-dire entre 200 et 1200 milligrammes par jour. Il est donc largement consommé, chez l'adulte, comme chez l'enfant, dans le traitement de courte durée de la fièvre et des états grippaux, ou de douleurs comme les maux de tête ou les dents, les courbatures et très souvent dans les règles douloureuses. Il est contre-indiqué chez l'enfant en cas de varicelle et chez la femme enceinte au-delà de six mois » rappelle le site Pourquoi Docteur .
 
Le site spécialisé avance par ailleurs que dans les milieux sportifs, ce médicament est utilisé intensivement notamment en prévention des courbatures. « Les conclusions de l'essai clinique montrent que, lorsque les hommes ont été exposés à 1200 mg d’ibuprofène par jour pendant 6 semaines, les niveaux d’hormone hypophysaire, une hormone qui joue un rôle clé dans le contrôle de la production de testostérone, se sont fortement élevés dans le sang, ce qui a entraîné des perturbations dans la fabrication de la testostérone » précise l’article qui reprend les conclusions de l’étude.
 
Lire ici en intégralité l’article du site spécialise Pourquoi Docteur


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