Carrière

Immobilier : balcons et terrasses ont la cote


Clarisse Rosius
Lundi 25 Mai 2020




Un confinement plus tard, avoir ou un balcon en ville est plus que jamais un atout très prisé. Une tendance qui se confirme dans le secteur de l’immobilier où ces critères font facilement grimper les prix.


Creative Commons - Pixabay
Seulement 800 000 appartements qui sont des résidences principales ont un balcon ou un espace en extérieur. Ce qui représente 6% du total de ces biens.  Ces biens étaient donc très courus avant le confinement et le seront d’autant plus désormais. « Auparavant, le fait de disposer d'un balcon ou d'une terrasse était bien sûr un bonus mais l'absence d'un extérieur n'était pas un facteur rédhibitoire à l'achat. Aujourd'hui, cela devient un critère de recherche déterminant », explique au Parisien-Aujourd’hui en France  le responsable des études de Meilleurs Agents.

Un élément qui a forcément un impact sur les prix. En moyenne donc – étant donné que les balcons ou espaces extérieurs sont très variables en fonction des biens – les prix augmentent de 8,8% lorsqu’ils ont un espace extérieur. « Une surcote loin d'être négligeable. Ainsi, pour un appartement de 80 mètres carrés, il faudrait débourser 22 000 euros de plus à Toulouse (Haute-Garonne), 29 000 euros à Nice (Alpes-Maritimes), 31 500 euros à Lyon (Rhône) et jusqu'à… plus de 75 000 euros à Paris. Une moyenne qui cache de profondes disparités. Entre les villes d'abord. « Une terrasse a proportionnellement deux fois plus de valeur à Marseille (Bouches-du-Rhône) qu'à Paris car on en profite beaucoup plus dans une ville qui jouit d'un fort ensoleillement, souligne Thomas Lefebvre. A l'inverse, l'impact sur le prix est faible à Lille (Nord) » » rapporte le quotidien. 

Ces moyennes indiquent des tendances mais ne sont pas représentatives de la situation. En effet, entre une terrasse sur le toit et 1 m2 au premier étage, l’effet sur les prix est bien différent. « Meilleurs Agents a fait le calcul : l'impact d'un balcon ou d'une terrasse de bonne taille est de + 6,9 % entre le premier et le troisième étage, de + 8,5 % au quatrième ou cinquième étage et grimpe à + 14,1 % au dernier étage, synonyme de calme et de luminosité » précise Le Parisien.


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