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Implants Essure, Bayer décide d’arrêter la commercialisation


Clarisse Rosius
Mardi 26 Septembre 2017




Le laboratoire Bayer vient d’annoncer sa décision d’arrêter la commercialisation des implants Essure dans tous les pays sauf les Etats-Unis. Le laboratoire assure que la décision est justifiée par les prises de position des autorités de France et de l’Union européenne mais que l’implant n’est pas dangereux.


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Bayer jette l’éponge. Le laboratoire qui fabrique et commercialise les implants Essure vient d’annoncer qu’il mettait fin à la distribution dans tous les pays sauf les Etats-Unis. Dans un communiqué, le laboratoire a annoncé que la décision était prise pour des raisons commerciales.

C’est un épisode de plus dans le feuilleton Essure qui oppose des femmes qui ont accueilli un implant puis se sont manifestées pour dénoncer des effets secondaires. En France et aux Etats-Unis des femmes se sont en effet rassemblée, faisant le lien entre des saignements, douleurs, allergies ou fatigues qu’elles estiment causées par l’implant.

Quand l’affaire a commencé à faire du bruit lorsque l’Agence nationale du médicament française a conseillé de stopper par précaution les implantations et demandé à ce que les stocks soient rappelés. C’est ensuite l’Union européenne qui a suivi la marche en suspendant en aout la commercialisation pour trois mois. « Par conséquent, Bayer ne reprendra pas la commercialisation d'Essure en France et ne poursuivra pas la procédure de renouvellement du marquage CE d'Essure pour les pays européens, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège » indique le communiqué du laboratoire. Le texte avance que c’est ce climat « défavorable » qui justifie la fin de la commercialisation dans la plupart des pays. Seuls les Etats-Unis ne sont pas concernés parce que les autorités sanitaires du pays ont déclaré que le produit pouvait être vendu. « Selon son évaluation scientifique, le profil bénéfice-risque positif d'Essure demeure inchangé. La sécurité et l'efficacité d'Essure restent étayées par plus de dix années de recherche scientifique et d'expérience clinique en vie réelle » martèle le communiqué.

En répétant que les raisons sont avant tout commerciales, le laboratoire pharmaceutque, cherche surtout à s’assurer que la décision ne soit pas interprétée comme une reconnaissance des risques liés à son produit.


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