Découverte

L’incroyable histoire vraie des voleurs de livres rares


Clarisse Rosius
Vendredi 6 Aout 2021




Vanity Fair revient dans un long récit sur la rocambolesque histoire d’une bande de voleurs de livres rares. Une fine équipe qui a mobilisé les polices de plusieurs pays et qui mettaient au point des plans ingénieux.


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Il faudra en faire un film si ce n’est pas déjà un projet. Dans les colonnes de Vanity Fair le récit des mauvais coups d’une bande qui a volé des livres rares nous donne des envies d’adaptation. « L’inspecteur de Scotland Yard lève les yeux. À 15 mètres au-dessus de sa tête, quelqu’un a soigneusement évidé une lucarne dans la toiture de l’entrepôt Frontier Forwarding, dans la banlieue ouest de Londres. Il peut entendre au travers vrombir les réacteurs des avions de l’aéroport voisin de Heathrow. À ses pieds gisent trois grosses malles renforcées en métal, ouvertes et vides. Ou plutôt vidées d’un contenu extrêmement précieux. Quelques heures plus tôt, elles renfermaient des livres inestimables : 240 ouvrages de collection, parmi lesquels on trouvait les premières versions de certains des volumes les plus importants de l’histoire européenne » commence le texte en libre accès sur le site français du magazine américain.
 
Inutile de résumer ce long et détaillé article qui se lit comme un roman court. Les rebondissements et le dénouement de cette histoire méritent en effet le détour. Retenons seulement que la réalité rattrape toujours la fiction avec cette histoire vraie qui s’est déroulée il y a moins de cinq ans. « Scotland Yard essaie tant bien que mal de suivre ces multiples pistes dans l’espoir d’identifier les prochaines cibles du gang des bibliophiles. Pendant ce temps-là, la presse britannique reste fascinée par l’opération du Frontier Forwarding, digne de cette fameuse scène de Mission impossible (Brian De Palma, 1996) où Ethan Hunt, joué par Tom Cruise, suspendu à un filin, pénètre dans une chambre forte. De son côté, David Ward se demande pourquoi et comment les voleurs en sont venus à s’intéresser précisément à ces livres. « C’était ceux-là qu’ils visaient, délibérément, malgré la présence de beaucoup d’autres biens de valeur dans l’entrepôt. Ils savaient ce qu’ils voulaient, et je me dis qu’ils ont dû être tuyautés. » Ses patrons lui adjoignent les services d’un spécialiste du crime organisé, le commis­saire Andy Durham, et, avec leurs équipes respectives, les deux hommes se lancent dans un travail de fourmi – ils vont même vérifier si une troupe de cirque n’a pas fait étape à Londres –, mais ils ne trouvent pas grand-chose ». 
 
Lire en intégralité le récit sur le site de Vanity Fair.fr


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