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La Corée du Nord commence 2022 sous le signe des missiles


Clarisse Rosius
Mercredi 26 Janvier 2022




Depuis le début de l’année 2022, les autorités nord-coréennes auraient effectué presque autant d’essais de missiles que sur la totalité de l’année 2021. Mardi 25 janvier, le cinquième tir de l’année a été observé.


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Ce devait être a résolution du leader nord-coréen pour la nouvelle année. Mardi 25 janvier, le cinquième tir de missile depuis la nouvelle année a été enregistré. « Les chefs d'état-major interarmées sud-coréens ont signalé, mardi dans un communiqué, que «la Corée du Nord a tiré ce qui est suspecté être deux missiles de croisière». Depuis le 5 janvier, Pyongyang a exécuté pas moins de cinq tests de missiles, ce qui n'est pas arrivé depuis 2019. Derrière ces essais militaires se cache la volonté de réveiller les États-Unis et de les ramener à la table des négociations. Kim Jong-Un a compris qu'au milieu de l'instabilité qui règne en Asie de l'ouest, le nord de la péninsule coréenne n'était plus la priorité de Washington. Mais il compte bien tirer avantage de ces tensions diplomatiques qui retiennent l'attention de l'hôte de la Maison Blanche » note Le Figaro

Loin de chercher à camoufler les essais, Kim Jung Un a depuis longtemps compris l’impact politique de ces lancements. « Quoi de mieux que des essais de missiles hypersoniques, qui peuvent changer de trajectoire pendant leur vol, donc plus difficiles à détecter, pour montrer sa puissance ? Le dirigeant nord-coréen a également déclaré vouloir reprendre les tests de missiles à longue portée, prescrits par des résolutions des Nations Unies. Pyongyang s'était jusque-là contenté de missiles à courte portée. Les essais de 2022 ne témoignent donc d'aucune réelle amélioration de l'armement nord-coréen : les engins avaient été testés il y a plusieurs années, ou sont encore au stade de développement » continue le quotidien.

Mais après que le département d’État américain annonce être prêt à dialoguer, le pouvoir nord-coréen a répondu ne pas être intéressé par des négociations. Un refus qui fait aussi les affaires de Washington qui depuis la tentative échouée de Donald Trump sait avec certitude qu’il y a peu à gagner et beaucoup de temps à gâcher avec ce pays. 


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