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Le Secours populaire s’engage aussi en organisant des cours de natation


Clarisse Rosius
Vendredi 28 Octobre 2022




Le quotidien « 20 Minutes » publie un reportage qui met en valeur le travail du Secours populaire. Il s’agit de cours de natation au service d’enfants qui ne savent pas nager.


Creative Commons - Pixabay
Voilà un service social très utile auquel on ne pense pas forcément de prime abord. Et c’est en cela que le reportage de 20 Minutes est particulièrement intéressant. « Abdoul n’en mène pas large. Ce mardi, il va devoir se jeter à l’eau, au sens propre comme au figuré, à la piscine Suzanne Berlioux de Paris. Un défi de taille pour ce petit garçon de 7 ans qui n’est pas un grand habitué des bassins. Comme lui, une quinzaine d’enfants, venus des banlieues nord de Paris, enfilent leur maillot. Ils se préparent à leur deuxième cours de natation, organisé par le Secours populaire pour les enfants des familles qu’il accompagne dans plus de 80 centres aquatiques Récréa de France », commence l’article en accès gratuit sur le site du journal.

Ces sessions de natation visent à corriger l’immense inégalité qui existent concernant la natation selon les milieux sociaux. Ainsi, d’après les chiffres de la Fédération française de natation cités par 20 Minutes, à leur entrée au collège la moitié des enfants ne savent pas nager. Une tendance aggravée par les fermetures de piscines et les confinements pendant les crises covid.

« Lunettes de natation vissées sur la tête, les apprentis nageurs de 6 à 12 ans font leur entrée dans le bassin. Certains se jettent dans l’eau sans la moindre hésitation. Pour Abdoul et Adama, l’opération est plus délicate. « Il fait froid », susurre la petite fille. Et une fois dans l’eau, on ne les sent pas plus à l’aise. Ils longent le bord du bassin en s’agrippant au muret pour s’habituer à l’eau. Abdoul, lèvres tremblantes, a l’air d’hésiter : « J’ai un peu peur de mettre la tête sous l’eau », avoue-t-il. Il passe de longues minutes à regarder la barre sous laquelle il doit passer, puis se lance, une fois mais pas deux » poursuit le journal.

Lire en intégralité le reportage de 20 Minutes


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