Culture(s)

Le Top 10 des fautes de Français


Béatrix Foisil-Penther
Mercredi 16 Mars 2016




À l’occasion de La Semaine de la langue française, le site du Figaro.fr a demandé aux internautes de citer les fautes les plus crispantes.


Si j’aurais, le frère à Toto, malgré que, ce midi, ils croivent, je vais au coiffeur… Elle déraille ? Non, elle cite quelques unes des fautes de Français qui crispent le plus nos compatriotes. C’est à l’occasion de la Semaine de la langue française, qui se déroule jusqu’au 20 mars, que Le Figaro.fr a demandé à ses lecteurs quelles étaient les fautes impardonnables.
 
Et là, florilège. Les internautes citent des fautes auxquelles on n’aurait pas forcément pensé. Mais quand même, dans l’ensemble, elles sont énormes. De « au jour d’aujourd’hui » auquel je n’aurais pas forcément pensé, à « bonne anniversaire. » Ce qui fait dire à un internaute : « Est-ce que les gens pensent qu'anniversaire est féminin... ou simplement ne connaissent-ils pas les règles de Français ? »
 
Le comble est peut-être « si j’aurais su. » Pourtant en matière de faute de Français, tout est un comble. Et les internautes qui ont répondu au Figaro ne cachent pas leur agacement, voire leur crispation : « Insupportable, ce conditionnel avec si. C'est une erreur orale que j'entends souvent et elle m'écorche les oreilles - et démontre que le sens, la philosophie de la langue échappe à bon nombre de personnes. »
 
« Malgré que » n’est pas mal non plus. Et malheureusement plus courant qu’on ne le pense. « Je (le) retrouve le plus souvent dans des courriers de clients ou sur des sites Internet. C'est quotidien », dit un autre internaute. La confusion entre participe passé et infinitif est aussi très répandue : « Il a été constater, au lieu de il a été constaté. Je l'ai vu partout, souvent dans les commentaires, e-mails, et pire, les articles de journaux sur Internet. »
 
Dans ce panel d’une dizaine de fautes référencées, « ils croivent » a également été pointé du doigt. « On l'entend partout, c'est absolument terrible pour les oreilles. Est-ce la faute de la téléréalité ? Ces termes devraient être bipés comme les insultes ! Ces verbes n'existent pas mais les jeunes les utilisent à tout bout de champ. » Tout comme le s à l’impératif, comme « continues ! » Et vous savez quoi ? Les réseaux sociaux sont épinglés. La télévision aussi. C'est fou non ? 
 


Dans la même rubrique :