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« Les aliments qui empoisonnent » : l’alerte de 60 millions de consommateurs


Clarisse Rosius
Jeudi 12 Avril 2018




La revue 60 millions de consommateurs sort un hors-série qui décrypte la composition de produits alimentaires. Passant au crible les ingrédients et identifiant ceux qui sont nocifs pour la santé, ce travail dénonce « les aliments qui empoisonnent ».


ILD
Le temps de la malbouffe n’est pas terminé. Les campagnes marketing sur le bio, sur les bonnes pratiques alimentaires et la pédagogie sur les produits qui sont mauvais pour la santé n’ont pas révolutionné le secteur alimentaire. C’est ce que révèle le travail de fourmi réalisé par 60 Millions de consommateurs dans un hors-série dédié aux « aliments qui empoisonnent ». « Du chocolat en poudre qui contient plus de sucre que de cacao, aux additifs interdits dans les yaourts, le magazine de l'Institut national de la consommation (établissement public dépendant du ministère en charge de la consommation) passe en revue plus de 100 produits de grande consommation, en lien avec la plupart des études santé publiées ces dernières années au niveau international » résume Europe 1.

En expliquant de manière pédagogique la composition de produits alimentaire très populaire, la revue marque les esprits. On apprend ainsi qu’il y a autant de sucre dans 20g de ketchup Heinz que dans deux petit-beurre de Lu. « Côté pesticides, la revue fait la somme des études parues ces dernières années, en conseillant pour les fruits et légumes frais de privilégier le bio, d'éplucher les fruits et légumes conventionnels et de brosser courgettes, aubergines et concombres, car "un passage sous l'eau ne suffit pas" » rapporte la radio.

La revue qui conseille de ne pas consommer plus de 500 grammes de viande rouge par semaine, est particulièrement offensive sur les yaourts. D’après elle, « les consommateurs sont bernés » par plusieurs marques qui ajoutent des additifs dans des recettes avec fruits alors qu’ils sont interdits. « Au chapitre additifs, 60 millions publie une liste de 50 produits "à proscrire", allant du E102 au E951. Cette liste a passablement énervé l'Ania (Association des industries alimentaires) qui a rappelé que les additifs "ont d'abord été introduits pour la conservation des aliments". Mise en cause, l'Ania, qui représente 17.000 entreprises françaises du secteur agroalimentaire, a regretté un dossier qui ne fait selon elle "qu'alimenter les peurs" » conclue Europe 1.


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