Bien-être

Maigreur, Forte augmentation chez les filles de 6 à 17 ans


Clarisse Rosius
Mardi 13 Juin 2017




Les chiffres du « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » montrent que la maigreur augmente chez les enfants et les adolescents. Les jeunes filles sont particulièrement concernées avec une ado sur cinq entre 11 et 14 ans concernée.


ILD
Il y a de plus en plus de jeunes filles maigres. D’après les chiffres du Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié par l’Institut national de veille sanitaire la maigreur augmente en général chez les enfants et les adolescents. Les filles sont particulièrement concernées montre le site Sciences et Avenir qui relaie les données. L’étude portait plus généralement sur le poids en fonction des tranches d’âge, démontrant ainsi que l’obésité stagne quand la maigreur progresse.
 
« La prévalence du surpoids (obésité incluse) n’a pas évolué significativement entre 2006 et 2015, tant chez les garçons que chez les filles passant de 17,6% en 2006 à 16,9% en 2015 ; plus particulièrement, la prévalence de l’obésité était égale à 3,3% en 2006 et à 3,9% 10 ans plus tard. Quant à la prévalence de la maigreur, elle a augmenté de manière significative chez les filles (14% en 2015 contre 8% en 2006) et de manière non significative chez les garçons (11,5% en 2015 contre 8,6% en 2006). Le résultat est particulièrement inquiétant chez les jeunes filles de 11-14 ans, où le nombre d’entre-elles concernées par la maigreur a quadruplé, avec 19,5% en 2015 contre 4,3% en 2006 » écrit le site.
 
La comparaison est effectuée entre deux études réalisées en 2006 et 2015. Pour rappel, est considéré comme maigre une personne dont l’indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 18,5. On apprend ainsi que la maigreur concerne surtout les populations les plus jeunes « À noter que ce taux d’obésité était deux fois plus élevé chez les 55-74 ans que chez les 18-39 ans. Quant à la prévalence de la maigreur, elle était de 4,4% chez les 18-39 ans et diminuait ensuite pour rester inférieure à 2% dans les classes d’âge supérieures » précise Sciences et Avenir.
 
Lire ici en intégralité l’article du site Sciences et Avenir


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