Bien-être

Même faible, la consommation d’alcool augmenter le risque de cancer du sein


Clarisse Rosius
Vendredi 26 Mai 2017




Des chercheurs viennent de publier les résultats d’une étude qui montre que les femmes qui consomment régulièrement – même faiblement – de l’alcool ont plus de chances de développer un cancer du sein. En revanche, le sport diminue ce risque, avancent-ils.


ILD
Contrairement à d’autres types de cancer dont les causes sont parfaitement identifiées, le cancer du sein est la conséquence de beaucoup de facteurs différents. « On parle alors de facteurs de risque qui peuvent être "externes", liés à l’environnement et aux modes de vie ou "internes", c’est-à-dire constitutifs des individus (âge, sexe, histoire familiale). En ce qui concerne l'hygiène de vie justement, il est prouvé que le tabac, une mauvaise alimentation et l'alcool ont une influence importante » explique Santé Magazine.

Des éléments confirmés par une équipe de chercheurs de l’Institut américain de recherche sur le cancer (WRCF) que relaie Santé Magazine : « le constat est bien le même, qu'il s'agisse d'un verre de vin ou d'une autre boisson alcoolisée. Le rapport a également révélé que l'exercice vigoureux, comme la course à pied ou le vélo, diminue le risque de cancer de sein avant et après la ménopause. Des conclusions qui confirment des études antérieures selon lesquelles l'exercice modéré diminue le risque de cancer du sein post-ménopausique, le type le plus fréquent de cancer du sein. »
« Avec ce rapport complet et à jour, les éléments de preuve sont clairs : avoir un mode de vie physiquement actif, maintenir un poids santé tout au long de la vie et limiter l'alcool sont des recommandations que toutes les femmes peuvent suivre pour réduire leurs risques » précise un des auteurs du texte cité dans l’article.
 
Les chiffres sont assez précis puisque le rapport estime qu’un petit verre de vin par jour augmente de 5% les risques de cancer du sein pré-ménopausique et de 9% celui après la ménopause. Avec le surpoids et le tabac, l’alcool est un des facteurs que les médecins indiquent comme facilitateur pour le cancer du sein. De l’autre côté, l’activité physique est largement recommandée parce qu’elle diminue les risques. « En effet, les femmes pré-ménopausées qui pratiquent une activité physique vigoureuse avaient un risque plus faible de 17% de développer un cancer du sein, 10% pour les femmes post-ménopausées, par rapport aux femmes les moins actives. Pour une activité physique plus modérée comme la marche ou le jardinage, la diminution du risque est estimée à 13% » indique Santé Magazine.


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