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Pour l’ONU, les Norvègiens sont les plus heureux


Clarisse Rosius
Mardi 21 Mars 2017




Le classement 2017 du World Hapiness Report place la Norvège en tête, juste devant le Danemark, l’Islande et la Suisse. La France est 31ème. Palmarès qui s’arrête sur les critères de bien-être des habitants, le rapport est pris très au sérieux par Organisation des Nations Unies (ONU) qui le publie.


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Dans quel pays vit-on le plus heureux ? Question difficile, voire impossible, à laquelle l’ONU répond tout de même en affirmant que c’est en Norvège. D’après le très sérieux World Hapiness Report de 2017, c’est dans ce pays que l’on vit dans les meilleures conditions, devant le Danemark, l’Islande et la Suisse. En quatrième position en 2016, la Norvège a coiffé sur le poteau le Danemark dans cette nouvelle édition.

« La Finlande (5e), ''les Pays-Bas (6e), le Canada (7e), la Nouvelle-Zélande (8e), l'Australie et la Suède à égalité au 9e rang, complètent le classement des dix pays où les habitants se disent les plus heureux » rapporte L’Express . De son côté la France pointe à la 31ème place ce qui est un rang de mieux qu’en 2016.  

« L'objectif de ce rapport annuel est de rendre compte du bien-être des populations au-delà des seuls indicateurs économiques et de parvenir à intégrer ce critère dans les statistiques publiques. Premier producteur d'Europe occidentale, la Norvège est un pays prospère qui, malgré le récent recul du prix des hydrocarbures, dispose d'un État-providence très généreux » explique le magazine.

Les pays les mieux représentés sont tous des pays riches, pourtant le classement est loin de confirmer un parallèle parfait entre classement de la richesse et bien-être. Beaucoup d’autres critères entre en jeu comme la redistribution, la générosité, la santé, la gouvernance ou les libertés individuelles.  « La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon d'environ 1.000 personnes de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 1 à 10 » précise l’article.  Une approche qui doit donc être nuancée par la propension à s’affirmer facilement satisfait et la tendance à l’optimise plutôt que la comparaison de données chiffrées. Mais être heureux, c’est quand même surtout une affaire de perception.


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