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Présidentielles américaines : Donald Trump se place en défenseur des femmes


Clarisse Rosius
Vendredi 7 Octobre 2016




Donald Trump, le candidat républicain aux présidentielles américaines, a réuni plusieurs femmes qui accusent Bill Clinton l'ancien président et mari de l'actuelle candidate démocrate, de comportement sexuel inapproprié et de viol.


Source : Pixabay, image libre de droits.
En effet, Monica Lewisky, Paula Jones, Kathleen Willey, Kathy Shelton et Juanita Broaddrick « sont revenues du passé pour servir le candidat républicain », explique un article en ligne du journal L’Obs, qui ajoute que « c'est Donald Trump, endossant un costume de défenseur des femmes qui ne lui sied que très mal, qui a mis en scène cette apparition hors du temps et bien éloignée d'une campagne présidentielle classique. »

L’article de L’Obs souligne qu’il « est passé à la contre-attaque en convoquant, à l'improviste selon son équipe de campagne, une conférence de presse, retransmise sur Facebook Live, avec ces quatre femmes dans une salle d'un hôtel de Saint Louis (Missouri), là où avait lieu le débat télévisé. »

« Bill Clinton m’a violée »

L’article explique que « devant quelques journalistes et partisans de Donald Trump, les quatre femmes, les traits tirés et le visage marqué par les années, ont tour à tour rappelé ce qu'elles avaient vécu lors de ces affaires, pourtant classées et pour lesquelles Bill Clinton n'a jamais été condamné. »

C'est Juanita Broaddrick qui affirme : « Donald Trump a peut-être dit des grossièretés, mais Bill Clinton m'a violée et Hillary Clinton m'a menacée. »

Juanita Broaddrick était « une ancienne employée de l'Arkansas, où était gouverneur Bill Clinton. Elle a accusé Bill Clinton de l'avoir agressé sexuellement lors d'une rencontre à Little Rock, en 1978. Elle avait poursuivi Bill Clinton en 1999, mais sa plainte a été rejetée en 2001. »

Deux autres de ces femmes « accusent Bill Clinton d'agression sexuelle. La plus connue pour avoir médiatisé l'affaire : Paula Jones. Ancienne employée de l'Arkansas, elle avait conclu une entente à l'amiable de 850.000 dollars avec Bill Clinton en 1998. Elle avait accusé Bill Clinton de s'être dénudé devant elle et de lui avoir fait des propositions indécentes lorsqu'il était gouverneur. »

Lire l’intégralité de l’article de L’Obs ici.


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