Tendances

Salaires des femmes : les effets de la maternité se font toujours ressentir


Clarisse Rosius
Mardi 7 Mars 2023




Une étude de PwC sur l’évolution des différences salariales entre les hommes et les femmes dans les pays de l’OCDE montre peu d’évolution. La faute notamment à un rapport à la carrière différent et marqué par la maternité.


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La parité de salaire n’est pas près d’advenir. Le cabinet PriceWaterhouseCooper vient de publier son index sur « Les femmes au travail ». Se focalisant sur les pays de l’OCDE, il montre que les différences de salaires ne bougent pas beaucoup. « L’enquête « Les femmes au travail » (Women in Work Index) affiche notamment un écart de salaire persistant de 14%, qui n’a reculé que de 2,5 points de pourcentage depuis 2011, détaille PwC dans un communiqué publié mardi 7 mars. D’autant que les améliorations « au cours de l’année passée découlent davantage de la reprise post-covid sur le marché du travail que de progrès authentiques », précise PwC. La firme de conseil estime qu’une « pénalité de maternité », soit une perte de rémunération au cours de la vie pour les femmes qui élèvent des enfants, est le principal facteur expliquant cet écart de salaire » rapporte Le Monde.

L’étude relève – une fois de plus – que la situation s’explique grandement par un rapport à la carrière largement marqué par la maternité. Une lapalissade en réalité qui devrait pousser à réfléchir sur la lutte contre les inégalités de traitements avec des critères similaires. En effet, qui peut, connaissant la réalité du monde du travail, s’étonner de voir que la rémunération dépend largement de l’évolution de carrière. Qu’il s’agisse de changements d’entreprises ou d’investissements continu pour passer des caps, la gestion de carrière fait la rémunération. Le nier, c’est risquer de mettre une pression trop importante sur ceux qui ont une vision du travail plus distanciée – bien souvent des femmes. 

Ou alors, on peut, comme le fait l’étude de PwC continuer à mettre la parité salariale parfaite en horizon indépassable, quitte à pénaliser les femmes qui souhaitent défendre une vision de la carrière plus distanciée, avec des coupures et des reprises non pénalisées. 

Lire ici en intégralité l’article du « Monde »


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