Un congé paternité supplémentaire qui pourrait être salvateur pour de nombreuses familles. Quand un nouveau-né est hospitalisé après la naissance, le père peut avoir un rôle tout particulier. Alors que les jours qui suivent un accouchement ou une césarienne sont un moment difficile pour les mamans, les traitements particuliers des prématurés ou des enfants nés avec un problème peuvent être difficiles à surmonter. D’autant plus lorsqu’il ne s’agit pas d’un aîné et que les autres enfants aussi ont besoin d’attention. C’est pour répondre à ces situations difficiles qu’un nouveau congé paternité va entrer en vigueur à partir du 1er juillet.
« L’hospitalisation immédiate d’un bébé « nécessite souvent une mobilisation des deux parents, difficile à concilier avec la reprise d’une activité professionnelle », explique le gouvernement dans un communiqué, soulignant que « le congé de paternité est plus court que le congé de maternité ». La durée de ce nouveau congé de paternité pendant la période d’hospitalisation de l’enfant est fixée à 30 jours consécutifs au maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé et s’ajoute aux 11 jours de congé de paternité (ou 18 jours en cas de naissances multiples) et aux trois jours de naissance pour les salariés » raconte Le Figaro.
La nouvelle est d’autant plus encourageante que ce nouveau congé paternité fonctionne exactement sur le même modèle que celui qui existait déjà. « Ce congé s’applique à tous les régimes de sécurité sociale et suit les même modalités d’indemnisation que celles du congé de paternité actuel, soit le versement d’une indemnité journalière pour tous les salariés (égale au gain journalier de base et plafonnée par la sécurité sociale à 87,71 euros par jour) et les travailleurs indépendants (55,51 euros). Les exploitants agricoles se verront de leur côté attribuer une allocation de remplacement de l’ordre de 151 euros par jour. Pour bénéficier de ce congé, le père doit présenter un document justifiant de l’hospitalisation de l’enfant à son employeur ou à la sécurité sociale » lit-on plus loin. Encore faut-il avoir un employeur compréhensif qui saura saisir l’urgence de ce genre de situation.