e-santé, Doctolib continue de monter en puissance

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e-santé, Doctolib continue de monter en puissance | Speedy life

La plateforme de prise de rendez-vous médicaux mais aussi de consultation à distance vient de lever 150 millions d’euros. Une montée en puissance qui se confirme et ne devrait pas s’arrêter de si tôt.

L’e-santé est un sujet clé pour l’avenir. Alors que les questions de consultations virtuelles ou à distance se font de plus en plus pressantes, Doctolib a su tirer son épingle du jeu. « La plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne et depuis peu de télémédecine Doctolib fait son entrée dans la cour des grands. En annonçant mercredi une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros, elle rejoint le club très restreint des «licornes» françaises, ces start-up dépassant le milliard de dollars – ou d’euros – de valorisation financière. Un montant à la hauteur de la croissance fulgurante de cette jeune pousse de l’e-santé qui convertit à toute vitesse patients et professionnels à ses nouveaux usages. Et en dit surtout long sur l’espoir placé par les investisseurs dans la transformation numérique du système de santé » nous apprend Libération .

A l’origine Doctolib est devenu populaire en étant un formidable outil d’organisation des rendez-vous pour les médecins. En 2013 lors de son lancement, l’idée révolutionne le rapport entre les patients et les praticiens de santé. Sur le site, les rendez-vous sont pris en quelques clics et gratuitement pour les patients. De leur côté les médecins peuvent économiser les frais de secrétariat et diminuer le nombre de faux bonds. « Tout simplement parce que les patients reçoivent un SMS de rappel précisant la date et le lieu du rendez-vous avec la possibilité de l’annuler d’un seul clic. Une mise en relation dans laquelle Doctolib se rémunère par un abonnement mensuel fixe de 109 euros facturé en échange du service aux professionnels de santé. Pas question d’exploiter et de «monétiser» les données recueillies auprès des patients – une ligne rouge, assure la société » ajoute Libé.

Mais de service d’organisation, Doctolib passe à une nouvelle étape en ouvrant l’activité de téléconsultation par un service baptisé « premium » et lancé en début d’année. « Un acte remboursé par l’assurance maladie depuis septembre et appelé à se développer, particulièrement dans les déserts médicaux. Le gouvernement table sur 500 000 téléconsultations en 2019, 1 million en 2020 puis 1,3 million en 2021. Il s’agit d’un «prolongement naturel», explique-t-on chez Doctolib dont les deux tiers des praticiens sont installés hors d’Ile-de-France et qui assure prudemment que ce service «n’est pas une fin en soi» » lit-on plus loin

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