Engagement sociétal et humanitaire : de multiples voies possibles

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Le magazine Challenges consacrait récemment un long article aux reconversions dans l’humanitaire, un secteur où chaque année 5 000 missions sont à pourvoir. Mais ce virage à 180 degrés est-il la seule voix pour se rendre utile dans une ONG ?

Trouver un sens à sa vie et se retrouver

Mettre du sens dans sa vie, se retrouver dans une activité humanitaire, telles sont les principales motivations des Français qui veulent se lancer dans ce secteur. Certains y voient un nouveau projet professionnel et vont opérer une reconversion, accompagnée ou non par leur entreprise. D’autres y viendront à l’occasion d’un licenciement ou d’un départ à la retraite. Pour autant, devenir salarié d’une ONG, c’est s’engager à plein temps et acquérir des compétences, parfois techniques, qui sont parfois totalement nouvelles.

Conjuguer actions sociétales et vie professionnelle

Une autre voie consiste à poursuivre sa vie professionnelle tout en y ajoutant une dimension sociétale en s’engageant dans des actions humanitaires, ponctuelles ou régulières.
 
Le mode d’engagement le plus connu, ce sont les missions effectuées sur ses congés payés. De nombreux salariés parviennent à monter des dossiers avec des associations humanitaires en associant leur entreprise, soit pour obtenir un financement, soit pour obtenir quelques jours de congé supplémentaires ou encore un aménagement de la période de congé. Pour les salariés moins connaisseurs du paysage des ONG, des associations comme Projects Abroad ou France Volontaires, organisent ce type de missions qui, toutefois, ont un coût assez élevé. Ainsi, de plus en plus d’entreprises sont sollicitées pour prendre en charge tout ou partie des frais de mission.
 
Et pour ceux dont l’activité s’y prête, le congé sans solde de plusieurs mois peut être négociable avec son employeur. Mais il faut rester pragmatique : arrêter son activité pendant une longue période convient-il à tout type de travail ou est-ce plutôt réservé aux salariés qui travaillent sur de longues missions et qui ne feront pas défaut « au quotidien » ?

Mettre à disposition ses compétences

Orange, à travers sa fondation, a été l’une des premières entreprises à proposer du « mécénat de compétences ». Alors que cette société a été pointée du doigt pour la gestion de ses ressources humaines il y a quelques années, elle a parallèlement développé un programme de mécénat de compétences, basé sur la mise à disposition gracieuse de salariés, de quelques heures jusqu’à un temps partiel, pour une association d’intérêt général ou une ONG. Cela permet aux salariés d’effectuer quelques heures ponctuellement ou régulièrement tout en restant salarié et bénéficiaire d’une couverture sociale. C’est également un moyen d’opérer une transition vers la retraite grâce au dispositif dédié « Temps Partiel Senior ».  Depuis sa création, plus de 120 salariés ont pris part à ce programme et ont pu s’investir à la Croix Rouge Française, au Secours Populaire ou encore à l’Association Valentin Haüy.

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