« Ces documents arborent frauduleusement le nom et le logo de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en utilisant parfois de fausses cartes professionnelles ou en usurpant le nom de fonctionnaires en poste », a précisé l’agence onusienne dans un communiqué de presse.
La « majorité des victimes résident en France, ont souvent des liens avec des pays d’Afrique francophone et pensent connaître les pratiques locales« , précise l’UNESCO, qui ajoute que « le montant cumulé des préjudices est estimé à plus d’un million d’euros ».
L’UNESCO a indiqué que le cas échéant « elle saisirait la justice pour mettre fin à ces fraudes et fausses représentations » et « appelle toutes les personnes sollicitées par ce type d’offres à y prêter la plus grande attention et à ne pas y donner suite sans une vérification scrupuleuse; elle les appelle à se signaler auprès des autorités judiciaires compétentes ».
Pour la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, « le trafic illicite des biens culturels est un fléau mondial, lucratif, le plus souvent lié aux autres filières du crime organisé, y compris le financement du terrorisme. Il affecte toutes les régions du monde notamment l’Afrique. Ces malversations constituent une atteinte à la culture ».
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