Comme l’explique l’AP-HP dans un communiqué, « le niveau 2 du plan « épidémies hivernales » est pour partie une déclinaison spécifique du dispositif «hôpital en tension » qui comprend une série de mesures anticipées et hiérarchisées pouvant être mises en oeuvre dans un délai court, pour gérer un épisode de tension hospitalière quelle qu’en soit la cause et notamment lors de phénomènes épidémiques. »
Ce plan comprend la mise en place de cellules de crise au niveau des 12 groupes hospitaliers et de la direction générale de l’APHP avec un suivi quotidien des indicateurs d’activité et de la disponibilité en lits. Ainsi qu’une série de mesures graduées telles que « Des sorties anticipées et de l’aide au maintien à domicile avec le soutien des équipes de l’Hospitalisation à Domicile de l’AP-HP. »
D’ores et déjà l’AP-HP enregistre une occupation importante dans les services d’urgences adultes et pédiatriques, en aval des urgences et dans les services de réanimation notamment. Elle écrit ainsi dans un communiqué : « Le nombre de recours aux urgences pour syndrome grippal est très élevé, supérieur à celui observé au pic de l’épidémie de l’année dernière, tant pour les adultes qu’en pédiatrie. Il paraît probable que l’impact de l’épidémie sur l’activité hospitalière soit maximum ce week-end et la semaine prochaine. »
Les derniers bulletins de Santé publique France montrent qu’en effet l’épidémie de grippe continue à sévir et qu’elle connaît une phase croissante en Ile-de-France.