La Fédération français de ski s’insurge contre les JO asiatiques d’hiver en Arabie Saoudite

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La Fédération français de ski s’insurge contre les JO asiatiques d’hiver en Arabie Saoudite
La Fédération français de ski s’insurge contre les JO asiatiques d’hiver en Arabie Saoudite | Speedy life

Dans un communiqué sans détour, la Fédération française de ski s’insurge contre le choix de l’Arabie Saoudite comme pays hôte des Jeux Olympiques asiatiques d’hiver. Un choix qui surprend d’autant plus que la réception par le Qatar de la Coupe du Monde il y a dix ans est unanimement dénoncée comme anachronique.

On espérait que le choix du Qatar et ses stades climatisés en hiver était la conséquence d’un choix de pays hôte pris il y a dix ans. Mais avec l’annonce il y a quelques jours du choix par le comité olympique asiatique de l’Arabie Saoudite comme pays hôte pour les JO asiatiques d’hiver de 2029, on ne comprend plus rien aux engagements climatiques.

 

Car même si on sait que les évènements comptent peu sur l’ensemble des émissions mondiales, les appels à l’exemplarité pour susciter les efforts collectifs sont au cœur de la communication des instances sportives internationales. Impossible donc pour certains de valider des choix incohérents. 

 

C’est notamment le cas de la Fédération française de ski qui s’est insurgé par communiqué contre l’annonce du comité asiatique : «Sportifs, élus et opérateurs touristiques de la montagne, nous avons pris connaissance avec sidération du projet d’organisation des Jeux asiatiques d’hiver 2029 en Arabie Saoudite, dans un lieu naturellement pauvre en précipitations et en eau, où il n’existe à ce jour ni station ni piste de ski. Nous ne pouvons que dénoncer ce projet aberrant et totalement à l’opposé de ce qui est souhaitable pour la planète. En tout état de cause, ce n’est pas le chemin que nous traçons pour les stations françaises et pour le ski français ».

 

Illustration parfaite de l’incompréhension de l’opinion publique, la Fédération a raison de s’insurger alors qu’elle fait partie des instances qui luttent pour améliorer leurs pratiques : « 

De notre capacité collective à respecter les accords de Paris (stabilisation des émissions de GES en 2050) mais aussi à gérer durablement les ressources et la biodiversité, dépendra le monde que nous lèguerons à nos descendants. C’est à cette condition seulement que les générations futures pourront encore vivre avec bonheur sur notre planète et apprendre le ski. »

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